LA SDF BRETONNE AVAIT 40.000 € SUR ELLE

Le Télégramme -Juillet 2007
C'est l'histoire d'une bretonne de Paris en quelque sorte. Nul ne sait si la Fouesnantaise est montée à la capitale pour y faire fortune. Seule certitude apparente : Denise s'est révélée sans domicile fixe... En possession, dans la rue, de 40.000 € d'argent liquide.


Vendredi dernier, dans le XV e arrondissement de paris. Une brigade d'assistance aux personnes sans abri prend en charge une femme âgée de 65 ans. La dame vit sur le trottoir, à proximité immédiate d'un bâtiment en cours de rénovation, dont une paroi contient de l'amiante. Entourée de plusieurs sacs poubelles, de valises et de poubelles de la ville de Paris. La sans domicile fixe est alors évacuée a force de persuasion, vers un centra d'hébergement et d'assistance aux personnes sans abri situé à Nanterre, dans les Hauts-de-seine. Les hommes de la brigade appellent d'ailleurs des renforts, afin de prendre en mains tous les effets de la dame.

Beg-Meil l'été Paris l'hiver

Trois jours glus tard, les fonctionnaires du centre entreprennent de recenser lesdits effets. Et mardi soir, les voila affairés à compter les pièces et billets découverts dans ses sacs et valises. Total des économies répertoriées : 40.000 € ! Le quotidien "Le Parisien " a rapporté dans ses éditions d'hier que la sexagénaire se prénomme Denise. Qu'elle est originaire de Fouesnant dans le Sud-Finistère.
Selon le journal,  elle était familière des habitants de la rue Linois depuis 25 ans. Là-bas, les riverains l'auraient surnommée « La princesse », parce qu'elle arborait parfois un maquillage prononcé.
Entre eux et elle cependant, pas ou peu d'échanges manifestement. Durant toutes ces années, Denise revenait, occasionnellement l'été, du côte de Beg-Meil, ce hameau fouesnantais où elle a longtemps vécu en compagnie de sa famille. Elle repartait l'hiver à Parts. Sauf que depuis trois ans, personne ne l'aurait vue du côté de la pointe.

« Elle s'était comme emmurée ».

Le maire Roger Le Goff, ne se souvient pas avoir été sollicité par son homologue du XV e arrondissement de Parier afin de trouver une solution à l'errance de la dame, ainsi que ce dernier le prétend dans les colonnes de notre confrère. Et Il y a quatre mois, nous nous sommes cependant inquiétés de savoir ce nucelle devenait os, concède-l-il. Sans succès. "Elle s'était comme emmurée, le dialogue était impossible. Et du temps où elle était là, elle refusait que l'on s'occupe d'elle", décrit Roger Le Goff. " Elle a vraiment fait un choix de vie. A partir de là on ne peut pas faire grand- chose", signifie l'édile fouesnantais. Outre ses 40.000€, Denise, la sans domicile fixe, ne serait pas dépourvue de patrimoine. Elle possède, avec sa sœur, une maison à Fouesnant.

Denise, la SDF qui dormait sur 68.493 euros

Info complémentaire sur Europe1.fr
Une septuagénaire sans domicile fixe de Paris vivait depuis des années sur un magot de pièces. La police vient d'achever le décompte du pactole rassemblé par celle que les riverains appelaient "la princesse" et le montant est plus impressionnant encore que prévu : il atteint presque les 70.000 euros.
Cinq policiers ont travaillé pendant cinq jours en continu. Ils ont transporté les sacs de Denise pesant plusieurs centaines de kilos, ouvert ses boîtes de lait, puis nettoyé les pièces une par une et finalement fait le décompte : cette SDF dormait depuis des années sur un magot de 68.493 euros, répartis en plusieurs dizaines de milliers de pièces, plus de 2.000 billets et quelques tickets restaurants... Denise a 66 ans et toute sa tête. Elle vivait à proximité de la Place Charles Michel à Paris jusqu'au jour où la police a demandé à la vieille dame de partir au centre d'hébergement de Nanterre. Les fonctionnaires, intrigués par le poids de ses valises, sont alors tombés sur le véritable trésor en espèces sonnantes et trébuchantes accumulées au fil du temps. Coïncidence : les riverains dans le quartier l'appelaient "la princesse" car le bruit courait qu'elle avait quelques économies cachées dans une poubelle de la ville de Paris. Certains l'auraient même aperçue à Deauville menant grand train... Denise, têtue comme une mule, voudrait retourner dans la rue. Mais la police l'a placée dans un centre d'hébergement en banlieue parisienne pour des raisons de sécurité. Une assistante sociale travaille sur son cas pour lui proposer une solution adéquate.

Video du JT France 2