Dernière mise à jour du document : 8 janvier 2010

2000

Conseil municipal lundi 11 décembre

Traité lors du conseil : Installation d'un site de radiotéléphonie public à Beg-Meil, aménagement de l'espace accueil au public du port de Beg-Meil...

Aménagement de l'esplanade de la cale de Beg-Meil : Le conseil a accepté, dans le principe un projet d'aménagement de l'esplanade de la cale de Beg-Meil estimé à 700 000 F hors taxes et permettant sa requalification en jardin public. Le projet envisage la réalisation d'une aire d'évolution plus importante, pavetée et destinée à la promenade comme au déroulement des manifestations. Il prévoit également un allégement de la structure du garde corps côté mer afin de dégager la perspective et rendre le site plus attractif, la plantation d'arbustes d'essences ornementales et la réalisation de murets en pierres sèches en pied de talus, la réalisation de massifs plantés d'essences exotiques dans les zones engazonnées, l'aménagement d'un espace équipé de jeux pour enfants, la protection de l'esplanade par l'installation de portail, le renforcement de l'éclairage public et la modification du débouché de l'issue de secours du garage de la cale. Des demandes de subventions seront adressées au conseil général, à la Région et à l'Etat. Les travaux pourront être réalisés par tranche et que le projet visé plus haut n'est qu'une esquisse. " Toute suggestion est bonne ", déclare le maire. Des réunions seront organisées ultérieurement avec les riverains et les associations pour définir précisément la nature des aménagements à réaliser.

Révision du Plan d'occupation des sols (Pos). Suite au jugement du tribunal administratif de Rennes rendu le 24 février 2000 annulant l'application du Pos, révisé de 1994, les falaises des Beg-Meil, jugées site remarquable, doivent être classées en zone NDs et non ND et le secteur de Beg-Meil Est (parcelles cadastrées AI 24, 25 et 27 partiellement). Compte tenu de l'impossibilité de remettre en vigueur les dispositions du Pos antérieur de 1984, puisqu'il est incompatible avec la Loi Littorale, le maire a demandé au conseil de se prononcer pour le retour, sur ces deux secteurs, du règlement national d'urbanisme et de prescrire un nouveau POS sur les secteurs annulés. Le RNU édicte les règles générales d'urbanisme applicables au niveau national contrairement au Pos définissant des règles spécifiques à la commune. Ce fut l'occasion pour le parti socialiste de rappeler sa position dans ce dossier. " Notre groupe a toujours été défavorable à ce classement en zone urbaine du secteur de Beg-Meil Est ", insiste Monique Berthy. Après de nombreux échanges sur ce sujet, les élus ont accepté à l'unanimité le retour au RNU et la prescription d'un nouveau POS sur les secteurs annulés.

Eau potable. 2,7 millions de francs sont prévus en 2001 (avec demandes de subventions) pour le renforcement du réseau du Cap-Coz et la mise aux normes de la défense incendie; le renouvellement du réseau Hent Kerho, le plan d'eau de Pennalen et l'étanchéité des cuves du château d'eau du Quinquis .

L'association pour la sauvegarde du Pays fouesnantais satisfaite de l'étude d'un nouveau Pos : " Lors de sa séance du 11 décembre dernier, le conseil municipal de Fouesnant a pris la décision d'étudier un nouveau Pos pour Beg-Meil Est. " Cette mesure est la suite de l'annulation prononcée par le tribunal administratif de Rennes, selon jugement rendu le 14 février 2000, du Pos appliqué à Beg-Meil Est. " L'association de sauvegarde du Pays fouesnantais, qui avait à juste titre critiqué des dispositions d'urbanisme manifestement irrégulières a dû entreprendre une action judiciaire pour faire entendre son point de vue et obtenir satisfaction. " Après avoir interjeté appel du jugement rendu par le tribunal, la municipalité de Fouesnant a finalement décidé de se désister de son appel. " L'aboutissement de cette procédure nous fournit une fois encore l'occasion de saluer une nouvelle victoire à porter à l'actif de la présidente d'honneur de l'association, Mme Quéméré, qui depuis 1972, a mené en justice, recours après recours, une action intelligente et persévérante. Le bien fondé de son engagement est encore une fois reconnu. " La nouvelle équipe qui dirige maintenant l'association pour la Sauvegarde du Pays fouesnantais espère être digne d'assumer la succession de Mme Quéméré. " Elle veut croire que désormais, l'association pour la Sauvegarde du Pays fouesnantais sera normalement associée à l'étude et à la mise au point du nouveau Pos de Beg-Meil Est, et de façon plus générale de toutes les dispositions importantes concernant le Pays fouesnantais. "

 

Yves Paubert, président de la SNSM, chevalier du Mérite maritime - Fouesnant


La SNSM a profité de sa soirée annuelle destinée à remercier les bénévoles participant à l'organisation de ses moules frites pour récompenser Yves Paubert en l'élevant au rang de chevalier du Mérite maritime pour services rendus au monde de la mer.
Samedi 25 novembre au soir, une soixantaine de personnes invitées par la SNSM se sont retrouvées dans une ambiance amicale autour d'un buffet pour faire le point sur l'état de la Station. Maïté Quideau, secrétaire, a exprimé une nouvelle fois la nécessité de changer la vedette qui, vieillissante, demande d'importants frais d'entretien alors même qu'elle n'est plus suffisamment performante pour assurer convenablement ses missions. Elle a confirmé que la SNSM Paris avait bien reçu la demande mais n'y avait pas encore donné suite. Elle a remercié tous les bénévoles qui, cette année encore, ont assuré de nombreuses sorties. René Bernard a pris la parole pour remettre à Yves Paubert la médaille du Mérite maritime auquel ont été associés son épouse Annick et ses trois fils qui ont, eux aussi, attrapés le " virus de la mer " en y exerçant leur activité professionnelle. Yves Paubert a une carrière impressionnante, tournée depuis ses 14 ans vers la mer. Ila commencé comme marin puis a été nommé capitaine des ports de Fouesnant où il a réussi à maintenir la paix sociale entre les marins professionnels, les plaisanciers, les baigneurs, les plongeurs, les piétons... Avec discrétion mais fermeté jusqu'en 1996. Depuis 1964, il s'est porté volontaire pour le sauvetage en mer. D'abord au HSB, puis à la SNSM de Bénodet jusqu'en 1993, enfin à la SNSM de Beg-Meil où il occupe les fonctions de président et de patron de la vedette Régine Dumet. Yves Paubert n'a pas compté les interventions auxquelles il a participé mais il se souvient de celle de 1967 sur un voilier duquel il a sauvé cinq personnes d'une mort certaine. Le président a été très ému de recevoir cette distinction qui, de l'avis de tous ses amis, est bien méritée.

Le baptême du bateau communal Fouesnant Les Glénan et de sa barge.


Au début du mois de juin le bateau Fouesnant Les Glénan et sa barge sont officiellement baptisés à la cale de Beg-Meil  par le recteur de Fouesnant Guillaume Stéphan  en présence de la marraine de l'embarcation Lucienne Le Goff.

Lucienne Le Goff

 

1999

La mise à l'eau du bateau communal Fouesnant-Les-Glenan


A la fin du mois de décembre le bateau Fouesnant-Les-Glenan propriété de la municipalité de Fouesnant est mit à l’eau à Concarneau. Construit dans les chantiers Piriou à Concarneau pour un montant de 2 720 000 F le navire remplace une embarcation jugée trop petite et usagée. Ce bateau doté d'un moteur de 286 chevaux est long de 10,40 m et 3,70 m de large. Le navire pouvant accueillir huit personnes, équipé d'une barge de 11,8 m en longueur 4,80 m en largeur et 1,80 m en creux aura pour mission de ramener les déchets de l'archipel vers le continent, provisionner l'archipel en matériels divers pour l'entretien et la préservation des sites et de transporter le personnel communal. D'une capacité de charge de 15 t la barge  peut transporter 4 t d'eau douce propre, 6 tonnes d'eau douce usager, 3,2 tonnes de gasoil et 2 tonnes de matériels divers. La première sortie en mer du navire piloté par un salarié communal Georges Le Quillec capitaine du port de Beg-Meil aura lieu à la fin du mois de mars 2000.

Le sémaphore de Beg-Meil


Le 4 novembre le sémaphore de la pointe de Beg-Meil, situés dans un domaine militaire reçoit vers 11 h 15 un appel d'un plaisancier qui vient d'apercevoir un navire en partie coulé a peu de distance des Grands Pourceaux, dans le secteur des Moutons. Il s'agit du chalutier le « Neldavic » avec à son bord trois membres d'équipage venant de Loctudy, se dirigeait vers Concarneau . Le naufrage fait trois victimes.
A cette époque le sémaphore est desservi par quatre officiers mariniers : un premier maitre responsables du sémaphore Alain Giot ;  son adjoint le maître Bernard Galès les guetteurs Éric Nerrière et Thomas Poinot. Les missions militaires consistent en la surveillance des approches maritimes, le service des transmissions avec les navires de la marine nationale et la régularisation du trafic maritime. En ce qui concerne les missions de service public elles, résident en la sauvegarde de la vie humaine, la surveillance de la navigation, la participation à l'action de l'État en mer, les observations météorologiques et la lutte contre les pollutions. Pour assurer ses missions, la chambre de veille du sémaphore dispose d'un radar plein jour, de trois émetteurs récepteur VHF, radiogonimètre VHF, d’une paire de jumelles grossissants 25 fois, d'un enregistreur de vent et d'un projecteur de ce Scott, permettant l'émission des signaux lumineux en morse.

 

L'inauguration du centre d'étude du milieu de pédagogie appliquée du ministère de l'agriculture (CEMPAMA) à Beg-Meil.

En juillet le centre d'étude du milieu et de pédagogie appliquée du ministère de l'agriculture (CEMPAMA)  propriété du ministère de l'agriculture depuis 1973, est inaugurés dans l'ancien « Grand Hôtel » situé au-dessus de la cale, qui abrita jadis de nombreuses personnalités telles que Marcel Proust, Reynaldo Hahn, Sarah Bernard… En 1996 l'établissement ferma ses portes pour des raisons de sécurité et procéda à de nombreux travaux de rénovation. Cet établissement accueillera notamment des stages de formation en aquaculture et dispensera des formations pour les femmes de pêcheurs… l'ancien établissement hôtelier est devenu un lieu d'apprentissage et de grande technicité (écloserie…)

 

1998

La construction d'une vedette de liaison ainsi qu'une barge adoptée

Le 30 novembre, le conseil municipal donne un avis favorable pour la construction d'une vedette de liaison et d'une barge de chargement pour les îles Glénans.

La démolition des échoppes à Beg-Meil approuvée

Le 30 mars le conseil approuve la démolition des échoppes situées au bourg de Ben Ali.

1997

Le transfert des installations de l'UCPA vers Kerchann

Au cours de l'année, l'UCPA, qui avait jadis ses locaux au sein du centre de vacances du renouveau, déménage à quelques centaines de mètres de la, dans un champ en bordure de la route. Des temps qui sont installés dès le mois de mai juin pour accueillir le public et le matériel. En période estivale, deux abris démontables sont situés derrière la dune, près de la plage du renouveau. L'un abrite le matériel nautique (gilets de sauvetage, planche à voile, dérive...), et le second sert de bureau d'inscription et de renseignements pour les estivants.

Il convient de noter que certaines activités du centre UCPA, dirigée par Dominique bon Valot, se déroulait autrefois dans un corps de ferme située près de Kerode (équitation, golfe...) Le sens propose au public diverses activités nautique, comme la pratique de la planche à voile, du catamaran, mais aussi, le tennis, des randonnées, du « beach volley » ou volley de plage, ou bien encore du poney...

Transport maritime

Achat par les vedettes de l'Odet (armement Monfort de Bénodet) de la Perle De Beg-Meil III et de la licence de transport.

1996

Le réaménagement du site de Kerambigorn

Le site de Kerambigorn  est réaménagé en parking paysager pour un montant de 750 000 F, financés par la commune, des subventions et de l'Office national des forêts.

Le cidre de Fouesnant labelliser par l'appellation d'origine contrôlée

le 27 novembre, le conseil donne son accord pour labelliser le cidre de Fouesnant, par une appellation d'origine contrôlée.

Au cours de la séance, le conseil municipal émet un avis favorable pour l'aménagement du terre-plein situé au-dessus de la cale de Beg-Meil

Le réaménagement de l'ancien camping municipal du Vorlen voté

Le 25 septembre, le conseil vote le réaménagement du camping municipal du Vorlen, situés à Beg-Meil, en une aire de parking, de jeux et d'espaces naturels.

 

1993

Le 13 mai, le conseil municipal interdit la chasse sur les dunes communales entre Beg-Meil et Mousterlin, suite au dépôt de plusieurs plaintes.

 

Construction de la résidence "Le sémaphore" en lieu et place des dépendances de l'hôtel de Dunes (date à vérifier)

 

1992

La mise en place de conteneurs en divers points de la commune.

Le 27 janvier, le conseil municipal se dit favorable à la mise en place de conteneurs pour la récupération des bouteilles en plastique et en verre. Ils seront installés aux Quinquis, près du château d'eau ; à Lespont ; devant le lycée agricole et aquacole de Brehoulou; au niveau de la descente du Cap-Coz, à proximité de la fontaine…

Démolition des dépendances de l'hôtel des Dunes

La démolition débutera en janvier.

 

1991

l'ouverture d'une quatrième classe à l'école du Quinquis envisagée

Le 29 mars, le conseil municipal est d'accord pour Louverture d'une quatrième classe à l'école du Quinquis.

 

1990

À l'origine de la création des sorties nature

Le 1er octobre, la commune décide d'engager une animatrice nature, en la personne de Lucienne Le Goff, mieux connue sous le diminutif de « Lulu ». Les chargés de faire découvrir aux passionnés d'environnement la biodiversité de la campagne et du littoral de Fouesnant, qui comprend 17 km de plages, sans oublier la découverte du domaine insulaire des Glénan, popularisé par la beauté de ses sites et la présence du fameux narcisse.

La commune récompensée par un pavillon bleu

Le 25 juin, la commune de Fouesnant rien l'octroi du pavillon bleu pour la saison touristique 1990. Il s'agit d'un label garantit sans la propreté des eaux de baignade du littoral de la commune.

Transport maritime

En 1990 André Baccon, propriétaire des vedettes « Glenn » de concarneau, qui assure les liaisons avec les ïles Glénan et sur l’Odet et déjà sollicité pour le rachat de la « Jeanne Yvonne I » en 1952, rachète la « Jeanne Yvonne II » et continue depuis l’exploitation de la ligne maritime entre Concarneau et Beg-Meil.

1988

L'extension de l'école Quinquis à l'ordre du jour

Le 2 décembre, le conseil municipal se dit favorable à l'extension des bâtiments de l'école Quinquis.

1987

Un cataclysme s'abat sur la commune...

Dans la nuit du jeudi 15 au vendredi 16 octobre, de 21 h 30 du soir à trois heures du matin, et un peu après huit heures du matin, un ouragan dévastateur, avec des pointes à plus de 200 km heure, provoquent des blessures considérables à l'écosystème Fouesnantais. Les dunes domaniales de Beg-Meil et Mousterlin sont meurtries et décapitées : arbres arrachés, l'une méconnaissable...

 

Les travaux de réparation sont nombreux sur la commune

A la fin de l'année 1987 et l'année 1988 seront consacrés par les habitants de Fouesnantet du canton, aux travaux de réparation considérable suite à l'ouragan.

 

1986

Aménagement de la cale ???

La construction d'une capitainerie au port de Beg-Meil

le 30 juin, le conseil municipal décide de construire une capitainerie et un local pour la société nationale des sauveteurs en mer (S. N. S. M.) à la cale de Beg-Meil.

L'agrandissement du sémaphore de Beg-Meil

Cours de l'année, le sémaphore situé à la pointe de Beg-Meil  est agrandi. L'ensemble du bâtiment est rénové, les logements sont agrandis et une nouvelle chambre de veille est construite. Celles-ci se trouvent dorénavant à 19 m au-dessus du niveau de la mer. Pour y accéder, il faut emprunter des 40 marches d'un escalier en ciment. Enfin, le chemin douanier venant de la Roche Percer à Beg-Meil est ouvert.

1982


la commune chargée par le conservatoire du littoral de la gestion des marais entre Beg-Meil et Mousterlin

le 1er mars, la commune est choisie par le conservatoire du littoral, pour la gestion des marais qu'il a acquis récemment entre Beg-Meil et Mousterlin. Cet organisme fait également l'acquisition d'une partie de lance de Penfoulic.

Construction de la résidence Parc des Dunes en lieu et place du parc de l'hôtel des Dunes

1980
Construction de la résidence Beg Ar Roz

les donations d'oeuvres d'art fait à la commune

Le 3 mars, la commune accepte deux donations. La première est une grande fresque de Théophile Deyrolle (1844 -1923), peintre et des beaux-frères du peintre Alfred Guillou (1944 1926), offerte par M. Michon, nouveau propriétaire de l'hôtel des Dunes à Beg-Meil.

1979


Le reboisement des dunes Beg-Meil à Mousterlin  envisagés...

Le 7 mai, le conseil donne son accord pour la plantation de 5000 plans sur 2 ha, entre Beg-Meil et Mousterlin, pour renforcer le cordon lunaire et ainsi quitté son érosion par le vent ou la pluie...

1978


La mutation de l'ancien hôtel des Dunes à Beg-Meil

le 3 juillet, le conseil approuve la transformation de l'hôtel des Dunes à Beg-Meil, en une résidence hôtelière. Au cours de la séance, le conseil vote l'acquisition, le plus rapidement possible, des terrains de Bolloré – Soulas situé à la pointe de Beg-Meil, d'une surface de 10 000 m².

Le projet de création d'un sentier piétonnier

Le 5 juin, le conseil confie à la direction départementale de l'équipement, le projet de travaux du chemin Sentier, allant du Vorlen vers la pointe de Mousterlin, soit environ 8 km.

1977


La plantation d'arbres et d'arbustes entre Beg-meil et Mousterlin projetée

Le 9 avril le conseil municipal décide de faire pousser 15 000 végétaux, entre 1978 et 1980, entre Beg-Meil et Mouterlin, pour tenter de fixer les dunes.

1976


Une marina à la place des marais de Fouesnant ?

Au cours de l'année prend fin le contrat liant la famille Caudrelier-Benac  à la municipalité. À cette époque, un projet de construction d'une marina, à l'emplacement des marais de Mousterlin, et d'une route reliant Beg-Meil à Mousterlin par la dune, afin de développer le tourisme, voit le jour. La municipalité, conscients des risques que pourrait générer le projet sur l'environnement, refuse l'achat des terres par la famille Caudrelier-Benac .

L'acquisition par la commune du parc de l’ex Grand hôtel à Beg-Meil

Le 25 juin, le maire expose qu'un accord entre Mme Gosset et le conseil municipal est intervenu au sujet de l'acquisition du parc de l’ex Grand hôtel à Beg-Meil, afin d'y créer un jardin public, proposant une vue panoramique sur la baie de la forêt, ainsi qu'un abri en sous-sol pour ranger le matériel des marins.

Les travaux de terrassement de la cale de Beg-Meil

le 28 mai, le maire informe l'assistance que les travaux du terre-plein de la cale de Beg-Meil sont terminés.

1975


Le rejet d'implanter un port de plaisance à la pointe de Beg-Meil...

Le 24 février, le conseil rejette l'idée d'implanter un port de plaisance à l'appoint de Beg-Meil. Le conseil prévoit l'aménagement du sentier côtier du Cap-Coz à Beg-Meil

1973


L'autonomie du CEMPAMA vis-à-vis du lycée de Brehoulou

En juin, le CEMPAMA, situé à Beg-Meil devient autonome vis-à-vis du lycée de Bréhoulou. Le centre est désormais voué à l'expérimentation pédagogique, en devenant une antenne de l'institut national de recherche et d'applications pédagogiques (INRAP) implantée à Dijon. Le centre de viendra par arrêté signé le 9 mai 1974,1 établissement public national.

Le 23 février le conseil municipal décide, en concertation avec les marins, l'allongement et la surélévation de la cale du port de Beg-Meil.

1972


Le classement de Fouesnant en station touristique demandé

Le 29 septembre, le conseil municipal demande son classement en station touristique et balnéaire. Enfin, le conseil municipal indique que l'assainissement du Cap-Coz et de Beg-Meil sera effectué au cours de l'année 1973.


L'implantation d'un hôtel école maritime à Beg-Meil approuvé

le 29 avril, le conseil approuve le projet d'établissement d'un hôtel école maritime à Beg-Meil.

La nomination d'un nouvel adjoint spécial de Beg-Meil et des Glénan

Le 1er janvier, Louis Le Dreau, adjoint au maire de Fouesnant, est nommé adjoint spécial de Beg-Meil et des Glénan.

1970

Construction du bateau la Perle De Beg-Meil III

1969


L'adoption du projet de création de corps-morts réservés aux pêcheurs de Beg-Meil.

Le 24 février, le conseil adopte le projet de création de mouillage réservé aux marins du port de Beg-Meil.

1968


L'inauguration du village de vacances « le renouveau ».

En juillet le centre de vacances « renouveau » conçues par l'architecte Henri Mouette et le sculpteur Pierre Székély, situé à Ty-Coz, est inauguré. Il est situé à 300 m de la mère aux abords du marais de Mousterlin. Le village est construit sur un terrain de 3 ha. Il a une capacité d'accueil de prêt de 750 bases, en y incluant la partie camping (570 lits dans la partie en dur). En 1999, le centre occupera 8 ha. L'implantation du village ne fut pas négociée avec la mairie de Fouesnant. Au cours de la construction, de nombreuses protestations se firent entendre. Le permis de construire ayant été accordé par le préfet du Finistère, la réalisation des divers édifices eut néanmoins continué. Les terrains furent acquis auprès des époux Jan et de M. Caudrelier…

1967


Le comité des fêtes de Beg-Meil.

Au cours de l'année le comité des fêtes de Beg-Meil créé quelques années plus tôt, a pour président Corentin Yvonnou. En 1979, ce dernier sera remplacé à la présidence par Michel le Du, qui sera lui-même remplacé une dizaine d'années plus tard par Jean-Pierre Bévin. Au mois de mars 1999, Michel le Du succédera à Hubert Jan, en tant que président du dit comité. Il convient de souligner qu'à la fin des années 60,1 manifestation estivale appelée la « mairie de Beg-Meil » consistait en l'élection d'une jeune fille dont le prénom devait être obligatoirement celui de Marie. L'heureux élu recevait de nombreux cadeaux à cette occasion.

Construction du dernier hôtel.

L'hôtel de la Cale, tenu aujourd'hui par Thierry ROUSSEAU

Chapelle Saint Guénolé

En 1967 est décidé la troisième est décidé la troisième tranche, comprenant deux travées, l’une surmontée d’une tribune au-dessus de deux salles et d’un porche. Le mur pignon définitif cette fois, était rehaussé d’un clocheton prévu pour trois cloches : Guénola y a pris place. La chapelle était terminée telle que nous la connaissons actuellement… 33 ans après la pose de la première pierre !

Sur la liste des bienfaiteurs et bienfaitrices de 1967, nous avons relevé une proportion importante de personnes résidant à Beg Meil en permanence ou en vacances, mais également du bourg, de Mousterlin, du Cap Coz, de Quimper, de Paris… Combien d’estivants ont apporté leur obole ? Beaucoup de dons sont anonymes. Mais nous avons trouvé le nom d’une personnalité célèbre : Georges POMPIDOU, alors premier ministre, en vacances à Kernaëret.

1966


La construction d'un port de plaisance avec est envisagé

Le 8 mars, le conseil envisage de construire un port de plaisance à la pointe de Beg-Meil

Il est procédé au bitumage des principales voies urbaines de Fouesnant, au bourg, dans la rue Armor, mais aussi à Beg-Meil.

1965


la construction d'une réserve d'eau et d'un château d'eau à Beg-Meil approuvé.

Le 18 janvier, le conseil approuve la construction d'une réserve d'eau et d'un château d'eau à Beg-Meil.

Le vote d'un emprunt pour la construction d'un futur centre nautique à Beg-Meil.

Le 20 février, la municipalité vote d'un emprunt de 40 000 F afin de pouvoir construire un centre nautique de plein air à Beg-Meil.

L'établissement d'une maison de famille à Ty-Nod à Beg-Meil proposés.

Le 9 novembre, l'association « renouveau » propose la création à Ty-Nod, à Beg-Meil, d'une maison familiale pavillonnaire comprenant environ 450 places.

1963


la construction d'un immeuble à Beg-Meil pour accueillir divers services publics avalisé

Le 4 mai le conseil approuve la construction d'un immeuble à Beg-Meil destiné à loger pendant la période estivale des services de la poste la gendarmerie et le syndicat d'initiative.

La construction d'une route littorale entre Beg-Meil Mousterlin toujours d'actualité...

Le 10 août, le conseil général fait savoir qu'il accepte de participer financièrement à la réalisation d'une route touristique sur les dunes longeant la côte, de Beg-Meil a Mousterlin.
Le conseil municipal décide de mettre le projet à l'étude...

Transports maritimes

Construction de la Perle De Beg-Meil II.

1962


la demande de cession amiable par la municipalité, des terrains dépendant du sémaphore à Beg-Meil.

Le 29 janvier le conseil sollicite la cession amiable par l'État de la propriété domaniale du sémaphore de Beg-Meil.

La reprise du service de veille au sémaphore de Beg-Meil.

Le 19 décembre, le service de veille par la marine nationale reprend au sémaphore de Beg-Meil, sous le responsabilité de l'arrondissement de Lorient. Partir de 1976, le sémaphore dépendra de la préfecture maritime de Brest.

Transports maritimes

En 1962 Jean Legrand fait construire la « Jeanne Yvonne II » aux chantiers SAEN de Concarneau et l’exploitera jusqu’en 1990.

1961


l'élargissement et la prolongation de la cale de Beg-Meil décidé.

Le 29 juillet, le conseil décide de prolonger et d'élargir la cale de Beg-Meil.

Il est décidé l'élargissement de la route menant du bourg à Beg-Meil et la construction de la rue Armor seront réalisés pendant les années suivantes.

Transport maritime

En 1961 Quelques changements dans le service. Les liaisons sont assurées du 18 juin au 1er juillet et du 1er au 15 septembre aux horaires suivants: départs de Concarneau à 9h, l 1h30, 15h et 18h et les départs de Beg Meil à choc, l4h30, 17h30, et 18h30. Les prix des billets sont de 2 NF. L'aller et de 3 NF. L'aller-retour. Il fallait préciser la nature des francs, la monnaie ayant été dévaluée de 100 en l 958 par le Général De Gaulle.

1960
la réalisation de trottoir à Beg-Meil décidé.

Le 22 5 juillet, le conseil municipal décide la pose de trottoir au bourg de Beg-Meil.

Au cours de la séance le conseil examine le projet de prolongement élargissement de la cale de Beg-Meil

1959
le renouvellement de la concession des dunes de Beg-Meil.

Le 5 avril, le renouvellement de la concession de la dune de Beg-Meil est accordé à la commune pour neuf années.

La commune demande le classement de Fouesnant en « station balnéaire ».

Le 5 décembre, la municipalité sollicite le classement de Fouesnant en station balnéaire.

1958

En 1958 dans l'édition du comité départemental du tourisme du Finistère, indique que la liaison Concarneau Beg Meil est assurée par la Jeanne-Yvonne, patron Jean Legrand de Concarneau. Le service est assuré tous les Jours du l5 juin au 15 septembre. Les départs de Concarneau se font à 8h45, 11h, 13h45, 15h, 16h30 et 18h30 et les départs de Beg Meil à 9h15, 11h30, 14h15, 16h et 18h. Les prix sont de 140 F. l'aller et de 250 F. l'aller-retour. C'est l'année du changement de la valeur du Franc, ici encore en anciens francs.

1958 : construction de la Perle De Beg-Meil I par Roger Guillou .

1957
la mise en service de la nouvelle école maternelle du Quinquis.

Le 29 avril, la nouvelle école maternelle du Quinquis est mise en service. Au cours de la séance, le conseil décide d'entreprendre l'agrandissement de l'école de Mousterlin, en y créant de classe supplémentaire, au détriment de la construction d'une nouvelle école à Beg-Meil.

La mise en vente de l'ancienne école du Quinquis décidée.


Le 27 octobre, la municipalité décide de mettre en vente, en deux lots, l'ancienne école du Quinquis. Par ailleurs, la commune s'engage à exploiter le terrain de camping situé sur les dunes de Beg-Meil au Vorlen.

1955
l'élargissement de la route à Beg-Meil décidé.

Le 31 mars, le conseil décide l'élargissement de la route qui mène du bourg de Fouesnant au bourg de Beg-Meil.

L'abri de marins à la cale de Beg-Meil.

Le 4 avril, a lieu la réception des travaux de l'abri de marins à la cale de Beg-Meil.

Photo de gauche : La Jeanne Yvonne au port de Beg Meil dans les années 1945/50. On peut distinguer sur la droite les cabanes qui servaient à Jos Caradec pour le stockage du matériel et de bureau avant que l'abri du marin soit construit en 1955 . Nous apercevons l'abri de marin sur l'extrême droite de la photo de droite.

La création d'une nouvelle école maternelle au Quinquis envisagée.

Le 24 août, le conseil sollicite la création d'une nouvelle école maternelle au Quinquis. Au cours de la séance, la commune demande son classement en station de tourisme.

1953
un projet de construction d'un chemin entre la bande de Beg-Meil et Mousterlin abandonné.

Le 2 octobre, le conseil ajourne le projet de construction d'un chemin entre Beg-Meil et Mousterlin, tracée sur la dune

Transport maritime

Au décès de Jos Caradec la vente de la Jeanne Yvonne I est faite à M. Legrand de Concarneau, propriétaire de sablier. Il assure la liaison jusqu'en 1961.

1952

Après la seconde guerre, la station reprend son activité touristique et la première tranche de la chapelle St Guénolé devient trop petite : une seconde est réalisée en 1951 et 1952 par les entreprises LE BRIS, DIVANAC’H, RANNOU, et CAOUDAL.

Un confessionnal est installé près de la sacristie, une cloche fondue à Villedieu-les-Poëles, nommée Guénola, elle est installée provisoirement. Un mur ferme le nouvel édifice. Un dallage en ciment remplace la terre battue dix huit ans après le début des travaux. Le grand harmonium de quatre jeux et demi est acquis pas la communauté. L’installation électrique date de 1959. L’entreprise Le DREAU-DIVANAC’H de KERHO à Beg Meil fabrique le second confessionnal et le second autel surmonté de Saint Joseph travailleur, sculpté par J.P FREOUR. La statue du Sacré Cœur, œuvre de J COROLLER de Quimper, est offerte par une bienfaitrice en 1960.

Quelques mois avant son décès, Jos Caradec, demande à André Baccon de Beg Meil , marin de son état, d'acheter la vedette et de continuer l'exploitation commerciale de la ligne, mais n'ayant , ni brevet, ni argent, il ne peut donner suite à cette offre.

1951
la construction d'un abri du marin décidé.

Le 8 juillet, le conseil décide la construction au plus vite, d'un abri du marin à la cale de Beg-Meil.

1950
la construction d'un parking à la pointe de Beg-Meil.

Le 16 avril, le conseil décide la construction d'un parking à l'appoint de Beg-Meil.

1949
la concession des dunes de Beg-Meil.

Le 3 juillet, la commune de Fouesnant demande à l'administration des eaux et forêts, la concession de la dune de Beg-Meil.

1948
le classement de la commune comme station de tourisme demandé.

Le 23 janvier, la commune demande son classement comme station de tourisme, l'autorisant à percevoir une taxe de séjour. À cette époque, 2000 personnes environ séjournent annuellement sur la commune.

Les travaux de relèvement du menhir de Beg-Meil.

Le 5 décembre, le conseil municipal lance une souscription publique pour financer les travaux destinés à relever l'ancien menhir situé près du sémaphore de Beg-Meil. Ce monument, classé le 26 avril 1930, qui servait d'amer aux pêcheurs, avait été abattu par les Allemands pendant l'occupation.

1947
la construction d'un môle pour les pêcheurs décidés.

Le 13 octobre, le conseil décide de construire un môle abri de 160 m pour assurer la protection des mouillages des marins de la commune.

1949 1945

Après la seconde guerre, Mme. Hervé fera construire son Hôtel de la Duchesse Anne.

 

1942

Pendant la 2ème guerre, alors que les Allemands édifiaient leur fameux mur de l’Atlantique, Beg-Meil vit apparaître dans le paysage ce système de défense : blockhaus équipés de pièces d’artillerie, barbelés, mines anti-chars… Malheureusement, le menhir ne cadrait pas avec ce dispositif militaire. Il fut considéré comme une gêne pour le tir des mitrailleuses et peut-être même comme une menace par sa fonction d’amer. Il fut couché en février 1942 …

Le second Menhir auarit été dynamité par les allemands

Ils abattent aussi l'ancienne poudrerie entièrement faite de pierre qui se trouvait à proximité du sémaphore.

construction de blockhaus

Poste de DCA allemande au sémaphore

1941

Le 4 octobre 1941, un calvaire en granit est élevé à l’extérieur de la Chapelle St Guénolé, en reconnaissance de grâces obtenues pendant la guerre par une famille de Beg Meil. Ce monument est bénit par le chanoine GRALL, curé doyen de Fouesnant.

Début 1941, durant la guerre 39/45 la vedette la Jeanne Yvonne est réquisitionnée par les Allemands. Ils y font quelques travaux : suppression du mat et adjonction d’une cabine à l’avant. Celle-ci est retrouvée à Hambourg en Allemagne à la libération. Elle est transportée par cargo à Nantes où son propriétaire, Jos caradec, la récupère et la ramène à Concarneau et la réarme pour reprendre le service Concarneau- Beg Meil.

1939

Au cours de l'année 1939, la villa « Le Berre » Keralor, dominant la cale de Beg-Meil, est construite par l'architecte Jacques Lachaud (1893 1973).

1938
La fréquentation touristique à Fouesnant.

Le 30 avril, le maire Héloret réforme le préfet du Finistère sur l'activité touristique de la commune. Il indique que le mouvement touristique pendant les vacances de Pâques de 1938 est en diminution par rapport à celui de l'année 1937. Au bourg de Fouesnant, une dizaine de touristes, et à Beg-Meil, une quarantaine, soit la moitié moins de l'année dernière. Seuls huit étrangers ont séjourné à Fouesnant pendant les vacances de Pâques.

La pétition des habitants du Cap-Coz pour obtenir le dessert automobile pendant la période estivale.
Le 15 mai, une convention est signée entre René Le Viol, entrepreneurs, domicilié à Fouesnant, et le département du Finistère pour l'exploitation des services d'autobus subventionnés, sur la ligne entre Quimper, Fouesnant et Beg-Meil. Le service doit débuter le 1er juillet 1938 ans...

1937

Mr . Yvonnou fera bâtir l’Hôtel du Bon Accueil

Corentin Yvonnou, figure tutélaire beg-meiloise, avec sa forte corpulence couronnée d’un chapeau breton, exploitait déjà un restaurant, portant le même nom, à l’emplacement actuel de « La Godille ». C’est en 1937 qu’il fit construire l’hôtel qui ne comportait alors qu’un garage (transformé en bar, plus tard) et, à l’étage, une salle de restaurant où venaient déjeuner des réfugiés groisillons, logés dans l’annexe. En 1947, Corentin Yvonnou ajoute un étage avec sept chambres, puis en 1951, un autre étage avec sept nouvelles chambres. Il cèdera l’établissement à son fils Jean, le 31 décembre 1969 et décèdera en 1976. Denise Yvonnou, qui a épousé Jean en 1963, aura ainsi passé 44 ans au « Bon Accueil », reprenant les rênes de l’hôtel après la mort de son mari, en 1991. Elle a connu l’apogée de la station puis son lent déclin. « Dans les années 60, on ouvrait à Pâques. Les touristes venaient de Paris, du Nord, de Belgique, d’Angleterre. Ne disposant pas de voitures, ils restaient trois semaines à l’hôtel en pension complète », se souvient-elle. Et puis, dans les années 80, les mœurs ont évolué. La durée des séjours a diminué. Les campings se sont multipliés. Les hôtels n’ont pas eu les moyens financiers de se mettre en conformité avec les nouvelles normes exigées. Alors, ils ont fermé les uns après les autres. « Il y avait huit hôtels ; il n’en reste plus que deux (le Thalamot, la Cale) », constate Denise Yvonnou. (texte magazine de la mairie mai 2008)

Le développement du tourisme par l'afflux d'une nouvelle clientèle.

Le 5 octobre le maire Héloret transmet au préfet du Finistère un bilan de la saison estivale : on a enregistré 40 % d'augmentation. Le chiffre des étrangers relevés par les hôteliers et nuls avant le 1er juin, plus 15 %. Dans la catégorie luxe, des Français et des étrangers et dans la classe moyenne pas de changement notoire. Les bénéficiaires des congés payés sont nombreux dans la majeure partie...

Chapelle Saint Guénolé.

Dès 1937, deux messes étaient assurées du dernier dimanche de juillet au dernier dimanche d’aout, puis une seule tous les dimanches et fêtes à partir de 1941. En saison touristique, les estivants sans cesse plus nombreux ne pouvaient tenir dans cette chapelle provisoire, il fallut alors augmenter le nombre de messes.

 

le décès d'André Bénac, survient à Paris le 20 octobre 1937, suite à une chute malencontreuse à Menton, une embolie de raisons de cet homme énergique et encore en pleine activité. Ses obsèques seront célébrées à Beg-Meil le samedi suivant dans la propriété de Kerangrimen, en présence de la famille, de quelques amis et des employés de la propriété. Ce sont les employés qui portèrent le corps dans le caveau funéraire. Le chanoine de Boissieux célébra les obsèques.

1936

Construction du Manoir de Lanroz

Le tourisme à Fouesnant.

Le 1er octobre, le maire Héloret précise que, pendant la saison estivale du 1er juillet au 30 septembre, après enquête auprès des hôteliers de Fouesnant, de Beg-Meil, est dû Cap-Coz, il y aurait eu un peu plus de touristes français et un peu moins de touristes étrangers.

L'afflux de touristes d'un milieu social différent...

Le 7 juin, le gouvernement de Léon Blum, par la signature des accords Matignon, accorde des mesures sociales symboliques de grande ampleur en faveur le prolétariat ouvrier : revalorisation des salaires les plus bas de sept à 15 %, octroie des congés payés, semaine de travail de 40 heures... L'action du gouvernement Blum s'inscrit dans un contexte européen particulièrement difficile. En Espagne, la guerre civile, qui a débuté en juillet, fait rage entre les partisans de Franco et les républicains. La France décide de ne pas intervenir dans le conflit. Le 8 avril 1938 Léon Blum démissionnera Édouard Daladier le remplacera à la présidence du conseil. Au cours de l'été, de nombreuses familles se rendront sur le littoral pour goûter aux joies des bains de mer...

L'inauguration d'une nouvelle chapelle à Beg-Meil.

Une chapelle dédiée au fondateur de l'abbaye de Landévennec, Saint-Guénolé, est construite suivant les plans de l'architecte des bâtiments de France René Legrand et de l'architecte Jacques Lachaud de Quimper.

Le 8 avril 1936, le chanoine LE BERRE, du chapitre, bénit la première pierre d’une première tranche, elle sera suivie de deux autres et de chantiers annexes.

Le 23 août 1936, Mgr DUPARC évêque de Quimper, bénit cette partie comprenant : le cœur, une travée faisant transept et la sacristie. Un mur provisoire clôt ce sanctuaire dont le sol est de terre battue. Une statue de la Vierge, une autre du saint patron, saint Guénolé, œuvres de sculpteur J.P FREOUR du bourg de BATZ, un ecce Homo et une crèche y prennent place. La consécration de cette chapelle sera plus tard à l'origine de la renaissance du pardon de Saint-Guénolé (fête de la mer), qui sera célébrée chaque année le deuxième dimanche d'aout...

1935

André Bénac, réside dans la villa Ker ar Menech qu'il achète à M.Dilhingham sur les terrains la famille Buzaré.

1934

Après la première guerre mondiale, Beg-Meil connaissait une réelle activité touristique, la population estivale il était plus importante que celle du bourg. La station balnéaire étant trop distante du centre paroissial de Fouesnant, le besoin se faisait sentir d'un lieu de rassemblement pour la population chrétienne de passage aussi bien que sédentaires.

En 1934, un petit oratoire, une cabane est montée à l’emplacement de l’actuelle maison LAUTROU-GUENNEC. Mais ce modeste abri devient insuffisant. La construction d’une chapelle est alors décidée, sur un terrain donné par la famille Le BERRE. Le plan d’ensemble est dressé par MM. R Legrand et J. LACHAUD architectes à Quimper et la réalisation confiée aux entreprises LE BRIS, QUILFEN, FEUNTEUN, et ROLLAND.

1933

Le chemin rural de Kergaradec à Beg-Meil.

à cette époque, le projet de construction du chemin rural numéro 38 de Kergaradec à Beg-Meil, est à l'étude. Le 2 avril, le conseil municipal réuni à 10 heures du matin, sous la présidence du maire, est informé que le ministre de l'intérieur accordé au titre de l'exercice 1933,1 prêt de 18 700 F à 2,90 % pour l'amélioration en de ces chemins ruraux. La commune décide de s'imposer extraordinairement 3,5 centimes additionnels pendant 25 ans à partir du 1er janvier 1934.

Les transports automobiles.

Le 31 mai, l'exploitation de la ligne Quimper Beg-Meil est adjugée par René Le Viol, entrepreneur de transport Fouesnant. À l'expiration de la convention passée entre Le Goffet le département, le 30 juin, la compagnie des chemins de fers départementaux se substitue à Le Goff. Le 25 juillet, est dressé un cahier des charges, relatif à la réglementation du service automobile entre Quimper Fouesnant Beg-Meil . Il prévoit notamment que les colis seront remis à la disposition des destinataires aux arrêts avec correspondance à Quimper dans les deux heures qui suivent l'arrivée de la voiture.

1932

Les chemins de Kergaradec à Beg-Meil et de Kervastard à Kerlosquen.

Le 19 juin, à neuf heures du matin, le conseil municipal présidé par le maire de Fouesnant est réuni. Il s'agit de discuter du rapport du conducteur des travaux des ponts et chaussées Hamon, du 24 mars 1932. En effet, le 26 avril 1931 le conseil municipal de Fouesnant a demandé la construction du chemin rural numéro 38 de Kergaradec à Beg-Meil. Cette construction a fait l'objet de la décision ministérielle du 4 mai 1932 accordant une subvention de 15 000 F pour les 10 travaux. La subvention du département du Finistère est fixée à 11 250 F et la participation de la commune à 18 750 F le conseil considère que la construction de ce chemin a pour but de faciliter l'exploitation des champs et surtout d'accéder plus facilement à la grève est de permettre aux cultivateurs de la région de prendre les goémons et les engrais marins propres à fertiliser les terres.

Le chemin à son origine sur le chemin vicinal ordinaire numéro 13, de Kervastard à Kerlosquen et à la mère. Ils passent à Kerlédan, d'où une annexe se dirigent vers les dunes maritimes et se termine sur le chemin vicinal ordinaire numéro neuf. La longueur totale du chemin est de 953 mètres. Le chemin actuel et sans empierrement ni faussé, étroit et sinueux sur la plus grande partie de son parcours. Il est impraticable une grande partie de l'année par suite du manque de de déclivité. Les travaux à faire consiste en un élargissement général ou chemin à 6 m et à la construction de fausser, en l'aménagement de plantes nécessaires à l'écoulement des eaux et à la pose de bus en ciment, à l'empierrement de la chaussée. Les pierres doivent provenir de la carrière de Kerveguen appartenant à M. Berrou... La dépense totale est estimée à 45 000 F.

Lors de la session de septembre du conseil général André Bénac demande une étude sur la défense des coups contre l'avance de la mer « sur la dune de Mousterlin, des améliorations inespérées ont été la conséquence d'un travail d'apparence simple, dirigée par les ponts et chaussées. Je suis persuadé qu'une étude identique intéressante et complète, peut être étendu à tout le littoral. Prêt de Mousterlin, près de 80 ha marécageux aurait ainsi des chances d'être récupéré. On extrait des millions de mètres cubes de sable dans les plages de Beg-Meil, un peu partout les dunes s'effondrent chaque jour du fait d'extractions analogues qu'il serait grand temps d'interdire ».

L'installation de l'éclairage public à Beg-Meil.

Le 19 juin, le conseil municipal décide l'installation de l'éclairage public à Beg-Meil.

Les travaux d'élargissement du chemin de grande communication numéro 45.

Le 21 juillet, Parquer, propriétaire de l'hôtel de la plage à Beg-Meil adresse un courrier aux préfets, dans lequel il se plaint des travaux d'élargissement exécuté à la sortie de Fouesnant. Une prairie située en bordure du chemin de grande communication numéro 45 est inondée par les eaux du chemin, que ces eaux provenant d'une usine (Le Crane) séjournant dans la prairie dégage de très mauvaises odeurs. Les travaux d'élargissement et de rectification du chemin de grande communication numéro 45 entre le bourreau de Fouesnant et l'école de Brehoulou, seront exécutés dans le courant du printemps et de l'été 1932.

1930

Le menhir situé près du sémaphore de Beg-Meil. est classé le 26 avril 1930. Il servait d'amer aux pêcheurs

Beg-Meil, centre touristique.

Le 15 avril, le commissaire spécial de police adresse une note aux préfets, dans laquelle il expose que du 15 juin au 30 septembre, Beg-Meil est un centre d'attraction touristique recevant des baigneurs en nombre important. Le 27 avril, Branellec, président des syndicats des hôtels du département du Finistère, propriétaire de l'hôtel Moderne à Brestsignal au maire de fouinant, en vertu de la circulaire du 26 mars 1931 du ministère de l'intérieur, et compte tenu du développement du tourisme étranger, il convient pour des raisons de sûreté générale est dans l'intérêt de la prospérité nationale, d'assurer son contrôle. Il est conseillé aux hôteliers et logeurs d'établir un bulletin d'arrivée et de départ décadaire qui doit être transmis à la préfecture.

En mai, le ministre des travaux publics indique le préfet du Finistère a recensé la liste des localités où il conviendrait d'appliquer la nouvelle réglementation relative au contrôle du tourisme. Parmi les municipalités recensées figurent fouinant, qui est reconnu comme une station balnéaire fréquentée à partir du 1er juin jusqu'au 1er octobre. La circulaire du 26 mars 1931 ordonnait que dans toutes les communes, les hôteliers, aubergiste, logeurs et loueurs en garnis patentés doivent tenir un registre de police recensant les voyageurs. Le roi J. doit être paraphé et actée par le commissaire de police. Un fouinant, des registres d'être tenu du 1er juin aux 31 octobre de chaque année en...

 

Lors de la session de mai 1930 un voeu du conseil général émis par M. Bénac, concerne la liaison téléphonique du sémaphore de Beg-Meil. Voici le voeu de M. Bénac « le conseil général demande instantanément à M. le ministreallonsapprend de la marine, que le service téléphonique, installé depuis plus de 20 ans au sémaphore de Beg-Meil, continue d'être assuré par les guetteurs sémaphoriques ».

La commission des travaux publics émet un avis initié par M. Bénac :

« depuis 20 ans une cabine téléphonique publique est installée au Sénat de Beg-Meil ou les guetteurs sont en outre en charge d'un petit central téléphonique des avant quatre abonnés, relié comme la commune au bureau de Fouesnant. Le ministre de la Marine vient de décider que le service téléphonique serait supprimé le 1er février 1930 est reporté au 1er juin, sur réclamation énergique du conseil municipal de Fouesnant ». « Cette commune, fait savoir en effet que la suppression envisagée, causerait un préjudice bien réel aux nombreux touristes qui passent Beg-Meil et aux baigneurs qui viennent y villégiaturer. Il n'est en rien justifié par les besoins du service, car les guetteurs du sémaphore de Beg-Meil, n'ont vraiment rien de mieux à faire que d'assurer le service téléphonique et télégraphique dont ils ont la charge »

1929

La tentative de création d'un village Beg-Meil

Dans les années 20, l'architecte René Legrand (1890 1984), élève de l'atelier Héraud  à l'école des beaux-arts de Paris, après s'être installé à Quimper, rêve de créer un village. Pour cela, il parvient à convaincre des amis d'acheter des parcelles de terrain à Fouesnant, à proximité de Beg-Meil, dans le chemin de la roche Percée. Il y fera construire quatre chaumières. En 1930, il deviendra architecte des monuments historiques et, en 1948, architecte des bâtiments de France.

A défendu littoral de Fouesnant contre le projet de vente de la dune boisée entre Beg-Meil et Mousterlin.

Au cours de l'année, le conseil municipal expose que la commune de Fouesnant a été spécialement favorisée par la nature et possède une merveilleuse série de plages comme on en rencontre nulle part ailleurs...entre le sémaphore de Beg-Meil et Mousterlin s'étend une longue plage d'un seul tenant. Il y a une vingtaine d'années, des hommes soucieux du bien public, tels Louis Hémon et André Bénac, entreprirent de faire planter de la dune. Leur but était d'en fixer le sol est de procurer aux promeneurs de l'ombrage... Les débuts des plantations furent pénibles, il fallut les recommencer plusieurs fois... Maintenant, les arbres ont presque partout. Or l'État a déjà déposé un projet demandant la mise en vente de toute la partie planter, soit huit hectares. Les futurs acheteurs de ces terrains y feront abattre une partie des arbres et bâtir des maisons et même murées et clôturées les alentours. Ceci aurait pour conséquence de voir abandonner par les touristes se coin pittoresque qu'il venait admirer. Ce serait un grand malheur pour la commune, et le conseil de s'efforcer de les retenir contre ce projet par tous les moyens et ainsi, conserver le paysage incomparable de la côte fouesnantaise.

1928

Une enquête publique concernant les dunes de Mousterlin à Beg-Meil,que M. Bénac voulait avoir en concession, fut perçue par une grande partie de la population, comme une spoliation du bien public. Suite à une pétition signée par 73 riverains dont les hôteliers avec mes lois, la demande de concession est retirée.

Les protestations des riverains des dunes de Beg-Meil.

Le 2 janvier, les propriétaires, fermiers et marins-pêcheurs, riverains des marais existants entre Mousterlin et Beg-Meil, lesquels marais sont aujourd'hui la propriété de M. Benac, propriétaire à Fouesnant, entendent protester énergiquement contre l'enquête abusive qui a eu lieu à la mairie de Fouesnant, pour la concession de ses marais.

L'administration concédant ces marais a fait simplement publier deux ou trois fois à la mairie de Fouesnant, qu'une enquête de commando et incommando était ouverte pour la concession du marais de Mousterlin seulement, sans mentionner les autres marais, ce qui fait que les soussignés n'ont pu intervenir, puisqu'il pensait qu'il ne s'agissait que des marais de Mousterlin. Hors les marais de Kerbader,de Coat-Clévarec, du Vorlen, de Kerlosquen et autres, qui se trouvent aussi compris dans la concession et qui intéressait les soussignés, ne sont pas situés à Mousterlin, ceux de Kerlosquen et duVorlen surtout, sont à proximité de Beg-Meil, distants de Mousterlin d'environ 3 km...

Or la surprise désintéressée a été bien grande quand ils ont constaté que la concession ne concernait pas seulement les marais de Mousterlin, mais aussi ceux ci-dessus mentionnés et cela d'autant plus que M. Bénac, concessionnaire, c'est mis en mesure de clore tous ces marais. Jusqu'ici, les soussignés, riverains de ces marais pouvaient y accéder en toute liberté ainsi qu'aux d'unes pour prendre les engrais marins qui leur étaient nécessaires pour la fumure de leurs terres, notamment le goémon, qui leur était indispensable à cet effet et qui vient s'échouer tout le long des dunes de Mousterlin à Beg-Meil. En fait de cette concession et des clôtures que fait M. Bénac, comment irons-nous prendre ces engrais, puisque nous n'aurons plus accès aux marais aux dunes. C'est un état de choses qui ne peut subsister.

Nous réclamons donc cinq routes de traverse, sans compter celles qui débouchent du chemin rural du Vorlen à la grève de Kerlosquen. Le chemins vicinaux viennent aboutir au marais en question : celui de Coat-Clévarec et celui de Kerleya. La même route de traverse pourra desservir ce hideux chemins vicinaux. Il existe, de plus, un chemin vicinal dit de Clet-ar-Rous qui mène aux dunes et à la grève de Mousterlin, si réputée pour ses goémon. Les chemins de traverse à cet endroit devront être désignés par les riverains et les propriétaires. Nous réclamons aussi une route autour des marais pour le service des champs, ayant déjà leurs barrières sur les marais. Les routes a établirent devront avoir une largeur de 7 m et demeurer la propriété de la commune, et non constitué une servitude de passage au bon gré de M. Bénac. Quand M. Bénac aura établi la route qu'il doit faire le long des marais, il restera des terrains vagues entre cette route et les propriétés riveraines. Nous demandons à ce que ces terrains vagues, pris par la mer, reste la propriété des propriétaires riverains, pour lesquelles ils paient déjà des impôts. Nous osons espérer, monsieur le préfet, que vous voudrez bien faire droit à nos revendications, étant résolu d'employer tous les moyens utiles pour mettre un terme aux usurpations de nos droits.

Parmi les signataires de la pétition figurent Eugène Buzazé de Lanros; Parquer fils de Beg-Mei; Parquer père, hôtelier; Jean Jan de Coat Clévarec; Yves Rousseau de Kerroland; Charles Goardet de Coat Conan; Guillou, cultivateur de Ménez Maurice; Louis Jan de Vorlen...

La polémique enfleles articles des 21 et 28 janvier, paru dans le journal de l'Ouest Eclair, très début de Beg-Meil : où l'on voit comment après s'être fait concéder les lagunes situées derrière les dunes entre Beg-Meil Mousterlin, M. M. Bénac, conseiller général et financier notaire, voudrait s'emparer des dunes... Mais les habitants ne se laisseront pas faire. Des cultivateurs, des marins-pêcheurs, des hôteliers, les propriétaires, de simples amis de Beg-Meil, soit environ 73 personnes signe la pétition

Il décide de se rendre à la mairie de Fouesnant le mercredi 11 janvier 1928. Une émotion considérable règne tant à Beg-Meil qu'au coquet bourg de Fouesnant. On avait en effet appris, non sans stupeur, deux ou trois jours auparavant, qu'une enquête était ouverte concernant la cession éventuelle à M. Bénac, de toute l'étendue des dunes situées entre Beg-Meil Mousterlin, soit 3 km de côtes. Beau tollé ! Fort heureusement, une noce, qui a eu lieu à Beg-Meil le mardi 10 janvier dernier, et à laquelle assistaient de nombreux cultivateurs des environs, fit courir la stupéfiante nouvelle. Des télégrammes furent adressés aux propriétaires absents. Personne n'était favorable au projet.

le 7 février, les habitants de Beg-Meil, dont le journal de l'Ouest Eclair, s'opposent à la privatisation des dunes de Beg-Meil. En mars, André Bénac et Maurice Bouilloux-Lafont seront traités de nababs de la côte, par les hôteliers de Beg-Meil, Pierre Perru et Charles Le Meudec, ainsi que par un proche voisin de Bénac, G Harly, propriétaire de la "villa des roses ", qui, le reste de l'année, est domicilié aux 17, rue Auguste Chabières à Paris.

Ardent défenseur de la le chemin de fer du troisième réseau, reliant Quimper, Concarneau, Fouesnant, Beg-Meil et Bénodet, en tant que responsable de la compagnie d'Orléans, il fait construire à Kérourgué une maison, destiné à être la gare de Fouesnant. Mais on qui sera vendue plus tard, le projet de chemin de fer étant abandonné.

Le service automobile.

La concession du service public de transport par autobus sur la ligne de Quimper à Fouesnant et Beg-Meil exploitée par Le Goff expire le 30 juin 1928. Elle est renouvelée jusqu'aux 30 juin 1933.

1927

À la session de mai 1927 du conseil général, un voeu de M. Bénac « demande instantanément à M. le président du conseil et aux ministres de l'agriculture de retirer le projet de loi numéro 4186 dans une disposition visant à l'aliénation, de Beg-Meil » (le projet de loi de la chambre des députés, avait pour but de faire rentrer de l'argent dans les caisses de l'État par la vente de ses biens). Les dunes sont classées dans le domaine forestier, par un transfert de l'État cuit à l'intervention de Louis Hémon et du préfet Collignon.

L'aliénation a été votée par les députés, mais sous réserve du maintien de l'état boisé, en dehors des routes et constructions, donnant partiellement raison à la demande du conseil général.

Le service automobile et la rédaction d'une nouvelle pétition ...

Le 25 juillet, le département du Finistère accorde une subvention de 7 150 F à M.Le Goff, entrepreneur de transport demeurant à Fouesnant. Elle fait suite, au renouvellement de la concession accordée à M.Le Goff, pour une période de cinq ans commençant le 1er juillet 1928 et prenant fin le 30 juin 1933, pour l'exploitation par automobiles, d'un service public de transport de voyageurs et marchandises légères, entre Quimper gare et Beg-Meil, par Fouesnant, avec arrêts à : préfecture de Quimper, Moulin de la Lande, Moulin du Pont, Ty Glas, Pleuven et Fouesnant. L'itinéraire suivi empruntera la route nationale numéro 165, sur une longueur de 0,9 km; les chemins de grande communication numéro 34, sur 9,9 km ; numéro 45, sur 5 km ; numéro 44, sur 0,9 km et le numéro 45, sur 5 km, soit une longueur totale de 21,7 km.

La ligne desservie par un autobus entièrement neuf, à galerie ou à remorque, couvert et clos, pouvant contenir 40 places au minimum, tant à l'intérieur qu'à côté du chauffeur. Il y aura au minimum 25 places assises sur des sièges confortables élastiques. Le marché de gré à gré prévoit deux aller et retour par jour pendant toute l'année entre Quimper et Fouesnant, prolongés sur Beg-Meil entre juin et septembre. Les horaires sont établis selon la vitesse commerciale de 18 km/h.

Le 5 août, les habitants de Beg-Meil adresse une pétition au préfet, dans laquelle il souhaite que le service automobile entre Quimper et Fouesnant, qui n'est prolongé jusqu'à Beg-Meil que du 1er juin aux 37 en 1927, desservent Beg-Meil toute l'année. Ce service d'autobus ne prend son départ de Beg-Meil que du 1er juin au 30 septembre en été, et en hiver, le samedi. Le terminus à Beg-Meil pendant l'hiver est revendiqué.

1926

À la session de septembre 1926 du conseil général André Bénac intervient auprès du préfet du Finistère, afin de réglementer l'extraction de sable entre Cap-Coz et Beg-Meil. Il indique des abus : 600 bateaux de sable sont enlevés entre Cap-Coz et Beg-Meil, soit 1000 t, au lieu de 200 t autorisées et transforme les plages en chantier et dépôt de sable ! Les entrepreneurs revendent à 20 F la tonne de sable, alors qu'ils ne servent qu'un franc à l'État.

Suite à cette intervention, le préfet interdit les extractions durant la saison balnéaire et rappelle que les extractions sont interdites entre le Cap-Coz et le phare, mais autorisé entre Mousterlin et le phare (sémaphore) et que les douaniers, gardes-pêche et gendarmes ont un devoir de surveillance.

A cette même session du 5 septembre, le conseil municipal réuni sous la présidence du maire Kéroulin, demande que la compagnie Le Bon&Cie soient invités à fournir la lumière électrique à la partie de Beg-Meil qui s'étend à droite du chemin de grande communication numéro 45, le long du chemin vicinal numéro 14 où se trouve une douzaine de villes et maisons dont les propriétaires seraient désireux d'être alimentés en électricité.

À sa demande le chemin rural de Port ar Menech (chemin des oiseaux) à Beg-Meil est classé dans le réseau vicinal, lors du conseil municipal du 7 juin 1926.

Mise en service de la première Jeanne Yvonne. L'été il est chargé d'acheminer tous les jours, les journaux depuis Concarneau à Beg-Meil.

Jos caradec est sur cette photo le marin à la casquette au premier plan.

Le service automobile sur la ligne de Quimper à Fouesnant et Beg-Meil.

L'exploitation de la ligne de Quimper à Fouesnant et Beg-Meil par M.Le Goff est prospère jusqu'en 1925. Au cours de l'année 1926, elle accusera un déficit de 9 900 F. Le 3 avril, M.Le Goff sollicite le préfet pour demander l'application d'un tarif de trois francs pour le trois francs pour le trajet de Quimper à Fouesnant, et quatre francs pour celui de Quimper Beg-Meil. Le bureau du contrôle propose de lui accorder des tarifs suivants : de Quimper à Fouesnant, 2,50 F au lieu de 1,90 F et de Quimper Beg-Meil, 3,20 F au lieu de 2,50 F.

La remise de parcelles de la dune domaniales de Beg-Meil au service des domaines.

Le 15 mai, plusieurs parcelles se trouvant sur la dune domaniale de Beg-Meil avaient également été remises au service des domaines. Le 12 mars 1926, le ministre de l'agriculture avait autorisé la cession à la commune de Fouesnant, d'un terrain domanial de 30 ares inscrits au cadastre sous le numéro 706 P, située sur la dune de Beg-Meil, classé dans la vicinalité par la commission départementale du Finistère, le 22 octobre 1920. Au terme de la délibération du 3 octobre 1926, le conseil municipal de Fouesnant offrira à l'État une indemnité de dépossession de 1500 F.

Un accident à la cale de Beg-Meil...

le dimanche 20 juin, un accident se produit vers 17 heures, au départ de Beg-Meil du bateau à vapeur faisant le service de Concarneau à Beg-Meil. Le vapeur ayant quitté la cale de Beg-Meil, Le Coz, mareyeur à Concarneau, et son fils, souhaitaient rentrer à Concarneau, prirent place dans une plate manoeuvrée par un pêcheur de Beg-Meil, pour rejoindre le vapeur. Au moment où la plate avait accoster le vapeur, le patron de ce dernier fit tourner l'hélice ; le roulis qui en résulta mis en péril le frêle esquif...

La barque chavira et ils furent précipités à la mer. Le pêcheur et M.Le Coz furent hissés à bord du vapeur. Le jeune Le Coz allait couler, lorsqu'un passager se jeta à la mer et le ramena à bord du vapeur qui mit immédiatement le cap vers Concarneau...

La pose de pylônes sur la route de Fouesnant à Beg-Meil.

À la mi-août, la compagnie Le Bon procède à la pose de pylônes en ciment armé sur la route de Fouesnant à Beg-Meil, qui apporteront dans quelques mois de la belle lumière dans ce ravissant pays... Le 26 août, le directeur général des domaines autorise la passation de l'acte de concession.

La vente aux enchères de terre située à Beg-Meil.

Le 15 septembre, une vente aux enchères publiques, au plus offrant et au dernier enchérisseur, a lieu, à partir de 14 heures, à l'hôtel de ville de Fouesnant, sous la présidence de Corentin Kéroulin, en présence de Mme Armand Moysan, notaire à Fouesnant, en vertu de l'arrêté préfectoral du 28 juillet 1926. La vente concerne trois parcelles isolées, répertoriés sous le numéro 706P sur le cadastre, situé à la pointe de Beg-Meil, d'une superficie de 19,12 ares, 3,62 ares et 1,9 are, réunis en un seul lot. Ces parcelles ont été remises au service des domaines le 15 mai 1926.

La mise à prix est fixée à 10 000 F. Les parcelles sont acquises par Jean André Bénac, propriétaire, conseiller général du canton de Fouesnant, vice président du conseil général du Finistère, domicilié 11 rue de Milan à Paris, pour 26 000 F.

1925

La construction de la première vedette Jeanne Yvonne, par Jos Caradec, qui doit assurer la liaison Concarneau Beg-Meil, André Bénac octroie directement une aide financière. Elle fut construite aux chantiers Kraff de Quimper.

L'électrification de la commune.

Le 15 mai, la société Le Bon&Cie propose d'électrifier par étapes successives le bourg de La Forêt le bourg de Fouesnant et l'agglomération de Beg-Meil.

Le projet de concession de Marie de Fouesnant

le 27 août, le ministre des travaux publics des ports et de la marine marchande, donne son adhésion au projet de concession accordée à M. André Bénac, demandant l'acquisition des terrains maritimes et « Marais Beg-Meil » (128 ha 10 ares).

La demande d'une ligne de chemin de fer.

Le 20 novembre, le conseil municipal émet le voeu que le conseil général réalise dans les plus brefs délais la construction d'une ligne de chemin de fer qui, de Quimper à Concarneau, passerait par Bénodet Beg-Meil et Fouesnant.

1924

Le conseil municipal à l'unanimité, l'autorisation du maire à M Bénac d'établir une sépul.ture de famille (la chapelle) dans sa propriété de Kerangrimen Beg-Meil.

La demande de l'entrepreneur de transport M.Le Goff .

Le 11 juillet, une pétition signée par M.Le Goff, entrepreneur de transport demeurant à Fouesnant, est transmis au préfet elle contient une demande d'autorisation de pouvoir faire circuler, entre Quimper Fouesnant Beg-Meil, un omnibus destiné aux services de transport de voyageurs. Le 4 septembre, le préfet du Finistère Desmars lui signalera qu'il autorise à mettre en circulation l'omnibus de marque Saurer, portant le numéro d'immatriculation 4876 L-2, il contient 20 places assises.

1923

La séance du conseil municipal de fouinant du 20 mai 1923 André Bénac propose de céder son circuit d'abonnement à la poste afin d'établir circuits téléphoniques une cabine téléphonique publique et d'un réseau au sémaphore de Beg-Meil, à la demande du directeur départemental des postes et télégraphes de Quimper. Cette réalisation sera faite en 1924.

Le guide touristique émis par les offices de tourisme du Finistère, indique que la liaison Concarneau Beg-Meil est assurée par un vedette automobile sans autre précision.

Le service automobile.

À la mi-janvier,L M.e goff, concessionnaire du service des autobus de Quimper Beg-Meil, déclare l'ingénieur en chef des ponts et chaussées, il s'engage à faire l'acquisition nouvelle voiture au la desserte entre Quimper Beg-Meil. Peu de temps après, M.Le Goff met en circulation une voiture neuve : il s'agit d'une Panhard Levassor, modèle 1923, pouvant aller jusqu'à 30 km par heure comprenant cinq banquettes de cinq places.

La circulation dans le chemin creux.

Le 16 mars, un arrêté interdit la circulation des vélos et des voitures dans le « chemin creux », afin de ne pas importuner la clientèle bourgeoise des villas environnantes...

Le service téléphonique.

Le 16 mai, le directeur des postes et des télégraphes du Finistère, M.Le Roy, expose aux préfets que la section de Beg-Meil Fouesnant n'est pas encore pourvu du téléphone. Le 20 mai, le conseil municipal sollicite la direction de la poste pour que l'agglomération de Beg-Meil soit rattachée par un circuit téléphonique au bourg de Fouesnant, en utilisant le circuit d'abonnement que M. André Bénac est disposé à céder. La mise en service de la ligne téléphonique Beg-Meil Fouesnant interviendra le 15 janvier 1924.

Le service de transport automobile.

Le 1er juillet, la concession pour l'exploitation de la ligne entre Quimper Fouesnant et Beg-MeilL est signé par M.e Goff et le département. Elle doit durer jusqu'aux 30 juin 1928. Jusque-là,L M.e Goff assure en hiver, un jour par semaine, de préférence le samedi, la desserte Beg-Meil. Le service dédié comprend deux allers et retours par jour entre Quimper et Beg-Meil pendant les quatre mois allant de juin à septembre. Le service divers entre Quimper et fouinant prévoit deux allers et retours, un dimanche par mois, deux allaient et retour, un jour par semaine, un aller et retour les autres jours, 12 allers et retours supplémentaires pendant la période de Pâques, avec desserte éventuelle de Beg-Meil. À cette époque, des tarifs pratiqués sur la ligne Quimper Beg-Meil sont les suivants:

Le coup d'une place pour un voyageur, de Quimper gare à Fouesnant, est fixé à 1,90 F ; de Quimper gare Beg-Meil , 2,50 F. Le prix des bagages accompagnés jusqu'à 30 kilos est fixé à un franc. Le prix de la messagerie pour les colis d'un poids inférieur à 10 kilos, pour la section Quimper Fouesnant, est fixé à 0,60 F et pour l'ensemble de la ligne à 0,90 F ; de 10 à 20 kilos, un franc et 1,50 F ; de 30 à 50 kilos de francs et trois francs.

La pétition des propriétaires de Beg-Meil au sujet du service automobile.

En août, les propriétaires de Beg-Meil adressent au préfet par laquelle ils exposent que les stations de transport existant actuellement entre Beg-Meil et Quimper sont réduites à un service d'autobus subventionnés par le conseil général du fini que ce service d'autobus donne à peu près satisfaction aux besoins de la population de Beg-Meil pendant trois mois de l'année, juillet, août, septembre. Titulaire de ce service public vient à peu près régulièrement le samedi matin prendre les voyageurs de Beg-Meil se rendant à Quimper mais qu'il ne s'agit là d'un service ayant un caractère facultatif et précaire.

Un service en bout pendant l'hiver sur la ligne Quimper Bénodet Fouesnant est également demandé : le courrier de Paris arrive en gare de Quimper vers huit heures du matin. Il ne parvient pas avant 16 heures à Bénodet, Fouesnant et La Foret ,de telle sorte que dans la majeure partie de ces communes, les correspondances ne sont distribuées que le lendemain matin. Pour la bonne marche du service postal, il serait indispensable, selon l'ingénieur en chef, que les autobus partent le matin de la gare, dès l'arrivée du train de Paris, et ils reviennent le soir, de façon que les correspondances puissent être acheminée par le dernier train se dirigeant sur Paris.

La pétition est signée par Prosper Le Guellec et Charles Le Meudec, propriétaire de l'hôtel des dunes et du Grand hôtel ; Parquer de l'hôtel de la plage ; Pierre Perru du restaurant de Beg-Meil ; Guillou du restaurant de Beg-Meil ;Thalamot, du Grand hôtel Thalamot, dont la salle à manger sera richement décorée entre 1925 et 1930 par Sigurd Fredriksen, anciens pensionnaires de l'académie Julian, et élève de Vuillard. Sigurd Fredriksen en y peindra des scènes de port à Concarneau (1933), des scènes de la vie rurale et maritime du Pays de Fouesnant et des scènes de bord de mer (1933).

Toiles de Vuillard. Sigurd Fredriksen dans l'Hotel actuel Le Thalamot

1922

La spéculation foncière en bordure du littoral à Beg-Meil.

Au cours de l'année, il est procédé à la vente à Beg-Meil, donnant immédiatement sur la mer,d'une parcelle de 41 ares, pour une somme de 40 000 F ; une autre parcelle de 28 ares, en bordure du rivage, pour 40 000 F et à 100 m de la mer, 1 ha pour 60 000 F.

1920

La liaison Concarneau Beg-Meil est assurée par le bateau « Le Courlis » appartenant à Jos Caradec. Habitant de Beg-Meil.

Des transports automobiles.

Le 6 juillet, une convention est signée entre M.Le Goff et le préfet, qui renouvelle la concession de l'exploitation par automobiles d'un service public de transport de voyageurs sur la ligne Quimper-Fouesnant ert Beg-Meil, pour une durée de trois ans.

La Dune domaniale de Beg-Meil.

Le 15 juin, le préfet signe un arrêté qui autorise la commune de Fouesnant à bénéficier de la concession d'un droit de passage d'une superficie de 22 ares, sur la dune domaniale de Beg-Meil, moyennant une redevance annuelle de cinq francs, payable 1er janvier 1921.

1918

Mr et Mme Guyader avaient ouvert un café qu’ils agrandirent rapidement et qui devint l’Hôtel de Bretagne ; détruit à la fin de la guerre, en septembre 1918, par un violent incendie qui fit deux victimes et dont Beg Meil garda longtemps le souvenir. Il fut reconstruit tel qu’on le voit aujourd’hui.

Un arrière petit-fils de Mr Guyader le tient toujours

Mr Thalamot garde sémaphorique avait ouvert un bar-épicerie-journaux, dans le chemin creux, face à l’entrée du chemin des Oiseaux. En 1918, il acheta à Mr. Pennaneac’h, près des dunes, une villa ou il transporta son bar : c’était l’ébauche d’une pension de famille, aujourd’hui l’Hôtel Thalamot.

L'établissement d'une école primaire à Beg-Meil.

Le 26 avril Mlle Alphonsine -Marie Garonnat, né le 30 mai 1875 à Quimper, qui a subi avec succès les épreuves de l'examen du brevet élémentaire à Quimper, au cours de la première session de 1891, déclare devant le conseil municipal, vouloir ouvrir une école privée dans la villa «Le Menez », situé près des dunes de Beg-Meil, qu'elle désire louer pour la circonstance.

le 14-Juillet, l'inspecteur primaire transmet à l'inspectrice d'académie le dossier produit par Mlle Garonnat qui a l'intention d'ouvrir une école privée dans villa "Le Menez" à Beg-Meilla déclarante remplit les conditions de nationalité, d'âge, de capacité et de moralité requises. L'école qu'elle dirige offrira un caractère provisoire. Elle fonctionnerait que jusqu'à la fin du mois de septembre. Les classes ne se serait que le matin dans la cour, toutes les fois que le temps le permettrait. La villa "Le Menez" présentent des garanties suffisantes du point de vue de l'hygiène et de la sécurité. La cour est assez grande (290 m) . Une pompe fournit l'eau qui a été stérilisée jusqu'ici, sans qu'aucun fait ait permis de douter de sa portabilité. Sur ce point toutefois, nous n'avons pas la garantie d'une analyse chimique et bactériologiqueet toutes réserves pourraient être faites, il s'agissait d'une école ordinaire. Un water- closed est installé au premier étage. Mlle Garonnat a déjà sept élèves, tous parisiens (un garçon et six filles), réfugiés avec elle. Elle en attend une trentaine d'autres (colonies de vacances). En raison des circonstances, il n'y a pas lieu de s'opposer au fonctionnement de cette école garderie, ni de faire état du fait que Mlle Garonnat a ouvert son école avant l'expiration du délai réglementaire. Mais toutes réservse doit être faites pour que l'école conserve son caractère de colonie scolaire. Il n'y faudrait pas admettre des élèves régulièrement inscrits aux écoles publiques du Quinquis.

La location des cabines de bain à Beg-Meil...

En juillet, Henri Maidon, maître d'hôtel à Beg-Meil, loue à l'administration des domaines une surface d'1 m² sur la grève de Beg-Meil, pour y installer 10 cabines de bains. Il verse à cet effet 50 F bureau du receveur des domaines à Concarneau. Depuis de nombreuses années, en réalité depuis la fin du XIXe siècle, en relation avec l'essor du tourisme balnéaire dans la petite station de Beg-Meil, cette pratique est fréquemment utilisée sur les plages et à la cale (Kermyl, Les Oiseaux...). On note parmi les familiers, outre les hôteliers, Maidon cité plus haut ; Charles Le Meudec et Prosper Le Guellec; J. Perru, restaurateur; G Harly, propriétaire de la "Villa des Roses" à Beg-Meil; Lucien Bérendorf, Coutanceau; André Bénac; R Le Bourgeois; Moure, propriétaire de la villa " Keraël"; Robert Henriot, domicilié 35 avenue de la gare à Quimper; Le Men, sept rues du chapeau rouge, Corentin Yvonnou, restaurateur à Beg-Meil, Henri Blanchet, propriétaire de la veillevilla "Kertatave"; Mme Régnier, propriétaire de la villa "Quel Brao"...

À cette époque, Jean Perru, surnommé le « président » à Beg-Meil, propriétaire d'un café où s'arrêtent les conducteurs d'automobiles, appelle dorénavant son établissement l"Hotel Perru", qui deviendra, après la première guerre mondiale, propriété de M.Yvonnou. Ce dernier fera en outre construire «L'Hotel du Bon Acceuil ». Le fils Perru ouvrira ensuite l'Hotel de Bretagne, lequel était à l'origine un café. Pendant les hostilités, les hôtels de Beg-Meil accueilleront de nombreux réfugiés, des femmes et des enfants, pendant que le sémaphore était occupé par les militaires. L"Hotel de Bretagne" , occupé par des réfugiés, sera entièrement détruite par le feu et de personnes trouveront la mort... Entre les deux guerres, M.Thalamot, garde le sémaphore est en retraite, fondra une pension de famille et plus de, M. Hervé ouvrira l'Hotel de la Duchesse Anne....

L'augmentation des prix du transport automobile.

Le 10 août, du Grand hôtel de Beg-Meil, Albert Couturier, président du syndicat de la presse industrielle de France, écrit au préfet du Finistère, pour lui faire part, que les loueurs de voitures de Quimper, Le Corre et Floriot, ont augmenté leurs prix : le prix actuel d'un voyage pour Bénodet et Beg-Meil est de 35 F alors qu'avant la guerre le voyage de Quimper a Beg-Meil s'effectuer moyennant la somme de 10 F.

Le 12 août, Buchalet, administrateur délégué de la société Les transports Automobiles Bretons, informe par courrier l'ingénieur en chef des ponts et chaussées à Quimper que sa société est en liquidation et que cela va entraîner sa renonciation définitive à la continuation du service et l'exploitation des lignes de transport des arrondissements de Quimper et de Quimperlé. Le 17 septembre, le conseil général décerne un acte son désistement (le service est assuré en novembre 1918 par quatre soumissionnaires). Le mardi 17 septembre le conseil général décide de pro Roger la concession de Le Goff jusqu'au 1er juillet 1923 et autorise la perception d'un supplément de 0,25 F entre Quimper Fouesnant et Quimper Beg-Meil à l'aller comme au retour, en spécifiant que cette augmentation du tarif ne sera applicable que pendant la durée de la guerre et dans les six mois qui suivront la cessation des hostilités.

1915

Leur organisation du transport automobile.

À partir du 10 juin, le nouveau service automobile mis en place est réalisé par une voiture Delahaye à 4 cylindres, comprenant 20 places. Elle dessert séparément Fouesnant et Beg-Meil. Les lignes de Bénodet et Beg-Meil sont mal desservies à cause du mauvais état du matériel, et de l'impossibilité de trouver des chauffeurs expérimentés. La voiture Delahaye assurant les liaisons est immobilisé depuis plusieurs jours à cause de cylindres grippés. Les voitures de Dion-Bouton sont hors d'usage. La voiture Delahaye faisant le service de Quimper Fouesnant Beg-Meil a besoin d'importantes réparations qui devraient durer trois semaines, qui doit nécessiter l'interruption du service sur les lignes de Quimper Fouesnant Beg-Meil et des notes.

À partir du 1er août, en raison de la possibilité de se procurer pendant la guerre,dans des délais normaux, le matériel nécessaire aux réparations, le service sera interrompu jusqu'à nouvel avis. Aussi un entrepreneur est vivement recherché pour se charger d'un service régulier à traction animale. L'administrateur de la société des transports automobiles bretons, Buchalet, informe le préfet que le service automobile a repris le 18 août. La voiture Delahaye à quatre cylindres, remise en état, assure le service de Beg-Meil,et une petite voiture de Dion Bouton assure, à Ty Glas, la correspondance avec Bénodet. Pendant les trois mois d'été, trois voitures distinctes à six places doivent faire chacune et de voyage allait et retour de Quimper à Fouesnant Beg-Meil et à Bénodet. Faute de matériel, les deux voitures a 10 places pour Beg-Meil sont remplacées par une voiture Delahaye à 20 places.

Le Goff, de Pleuven, qui pendant tout l'été assure très convenablement à ses frais et bénéfices, risques et périls, le service de Quimper Beg-Meil, se propose de continuer, pendant la durée des hostilités, ce service limité en saison d'hiver à Fouesnant. Il possède une voiture à quatre cylindres comprend 14 places assises et comme véhicule de rechange, une voiture de Dion à 10 places...

à partir du 25 septembre, la société des transports automobiles bretons, ne disposant ni de voitures convenables ni de personnel, se voit dans l'obligation d'interrompre pendant la durée de la guerre, tous services sur les diverses lignes qu'elle exploitait, en raison de la possibilité de recruter des chauffeurs sérieux et capables et par l'insuffisance de matériel. Un service de transport provisoire par automobile entre Quimper et Fouesnant est alors demandé, et le 14 octobre, la substitution provisoire et temporaire d'un soumissionnaire est adoptée, pour suppléer l'interruption des services de la société des transports automobiles bretons.

Le Le 18 novembre, LeGoff , propriétaires d'automobiles à Pleuven, se voit attribuer la concession de la ligne numéro 1bis de Quimper à Fouesnant et Beg-Meil, par le préfet le service est assuré par une voiture de quatre cylindres avec 14 places assises et, en cas d'avarie de cette voiture, par une voiture monocylindre de Dion Bouton à 6 places assises. Ces deux voitures seront pourvues d'une galerie pouvant recevoir 30 kilos de bagages par voyageur. Une bâche devra couvrir les bagages. La convention prévoit qu'il sera fait le voyage aller et retour entre Beg-Meil et Quimper pendant le mois de juillet d'aout et septembre, est un voyage allait et retour entre Fouesnant et Quimper entendent les autres mois.

1914

Les dunes de Mousterlin sous la menace de la mer.

Le 17 mars, André Bénac, de sa résidence de KerAel à Beg Meil, adresse une lettre à l'ingénieur en chef des ponts et chaussées dans laquelle il indique avoir sollicité le préfet du Finistère pour faire entendre un cri d'alarme. Il précise que la point de Mousterlin et la défense de la dune Ouest que l'on lèse dégrader Arnet marin, par les concessions abusives se bâtir sur le domaine public.

Les transports automobiles

En avril, le conducteur des ponts et chaussées, Audic, qui fait office de contrôleurs de la ligne de Quimper Bénodet apprenant, autorise la société des transports automobiles bretons à mettre en service une voiture à 20 places, en remplacement du véhicule habituellement usité comprenant seulement 10 places. Il s'agit d'une voiture de marque Saurer. À cette époque, les tarifs pratiqués sont les suivants :

Quimper garde Beg-Meil 1,65 F.

Quimper Epée Beg-Meil 1,50 F.

En juin, la ligne numéro 1 de Quimper à Bénodet Fouesnant et Beg-Meil étaient servis chaque jour à raison de de voyage aller et retour, en saison d'été et par un voyage aller et retour en saison d'hiver. L'administrateur de la société des transports automobiles bretons, Kerhuel, propose, dans le cadre de la renégociation du marché pour une durée de sept ans, sur la ligne numéro 1ter, de Beg-Meil Fouesnant La Forêt à Quimper, de réaliser un voyage aller et retour par jour. Une voiture de marque Saurer est actuellement utilisé pour effectuer la liaison entre Quimper et Fouesnant. A cet effet, la tarification proposée aux utilisateurs est la suivante : Quimper Epée Beg-Meil 1,50 F ; Quimper gare Beg-Meil 1,65 F.

À partir du 21 juillet, le service automobile supplémentaire entre Fouesnant et Beg-Meil sera réalisée grâce à la voiture de Dion Bouton. Les horaires affichés sont les suivants :

départ de Beg-Meil, 6 h 50. Arrivé à Fouesnant, 7h05.

Départ de Fouesnant, 12 heures 07. Arrivé à Beg-Meil, 12 heures 24.

Départ de Beg-Meil, 13 heures 45. Arrivé à Fouesnant, 14 heures.

Départ de Fouesnant, 18 h 12. Arrivé à Beg-Meil, 18 heures 29

L'état du cordon dunaire entre Mousterlin et Kerlosquen.

Le 28 juillet, un rapport de l'ingénieur en chef des ponts et chaussées transmises au préfet, indique que les dunes situées entre la pointe de Mousterlin, à l'ouest et celle de Kerlosquen, à l'est, sont dans un état de dégradation avancé . Leur configuration s'est modifiée depuis 1840. Toute la partie ouest semble menacée de destruction, sur environ 1500 m de longueur, tandis que la partie est s'est accrue considérablement et forme une dune nouvelle, ayant près de 200 m de large en face du village de Kerlosquen.

1913

Villa Ker Breiz Izel

Au début du xxe siècle, l’exubérance de l’architecture balnéaire est modérée par un souci d’adaptation à quelques dispositions évocatrices du pays d’accueil. Avec cette maison du lotissement des dunes, le Versaillais Auguste Welsch fit œuvre de pionnier, sans toutefois renoncer à ses habitudes académiques : la façade demeure soigneusement axée et la terrasse, qui permet de contempler la mer, est supportée par une arcature aux colonnes couronnées de chapiteaux. Malgré tout, l’emploi de la bâtière, de la chevronnière et des crossettes, l’emphase des frontons pignons, au même titre que l’usage de la langue bretonne pour baptiser cette résidence, annoncent indubitablement le régionalisme qui triomphe après la Première Guerre mondiale.

Un bigouden, Alain Caubet né en 1880, installé à Concarneau comme ferblantier, se met à son compte et dans ses heures perdues, joue aux inventeurs. Il crée l'hydre-patin, et entreprend la traversée Concarneau Beg-Meil. Ce fut un succès devant des curieux médusés.
Cet engin est composé de deux grands flotteurs en bois reliés l'un à l'autre. L'ensemble est stabilisé par deux flotteurs latéraux équipés de deux poignées pour le maintenir debout. Les patins sont équipés de vannes qui empêchent qu'elle recule.
Il dépose le brevet le 24 août 1914, et pensait que l'Armée aurait un intérêt pour le Génie, mais l'arrivée de la guerre met fin à son projet. Malgré une nouvelle tentative après- guerre, le projet est définitivement abandonné.

Une pétition des habitants de Fouesnant pour exiger l'amélioration du service automobile.

Le 20 janvier, peu de temps après l'élection de Raymond Poincaré à la présidence de la république, le 17 janvier 1913, des contribuables du canton de Fouesnant adresse une pétition au préfet du Finistère. La pétition, rédigé par Charles de Poulpiquet, vise à obtenir une amélioration du service subventionné, faisant la liaison entre Quimper et Fouesnant. La pétition est signée notamment par le peintre John Recknagel, le sénateur Louis Hémon ; l'écrivain Jos Parker; le conseiller d'arrondissement,Le Bris ; le docteur René Cocheril ; l'instituteur, Pierre Marie Stéphan; le recteur, André Le Gall...

les pétitions exposent que l'horaire imposé par l'administration des ponts et chaussées, est obligatoire jusqu'au 1er octobre, a été modifié au commencement de septembre, sans avis préalable. Dès le commencement de septembre, ils ne partaient plus aucune voiture de Fouesnant. Le départ de huit heures du matin était supprimé, le départ de sept heures 30 Beg-Meil seul était maintenu..

Aussi les pétitionnaires exigent entre autres qu'ils soient strictement imposés à la société que le service de Fouesnant est bien Fouesnant comme point terminus et ne marche que concurremment avec le service de Beg-Meil, et qu'il soit délivré à Fouesnant des billets d'aller et retour.

La cale de Beg-Meil.

Le 15 mai, le conseil municipal réuni à neuf heures du matin sous la présidence du maire, au sujet du projet d'exhaussement et de prolongement de la cale de Beg-Meil. Le premier magistrat expose que la cale en question n'est fréquentée que parce que quelques rares bateaux de pêche ou de plaisance et qu'elle est surtout utilisée en été par le bateau automobile faisant le trajet de Concarneau a Beg-Meil et par les baigneurs séjournant dans les hôtels ou villas de la commune. Aussi, par ces motifs, à l'unanimité, le conseil estime que c'est au propriétaire des hôtels et villas de participer à la dépense en dehors de toute aide pécuniaire de la commune et refuse d'accorder la subvention demandée.

Le 16 décembre, une pétition signée par de La Bourdonnaye, propriétaire du bateau automobile faisant en était le service de voyageurs entre Concarneau et Beg-Meil demande l'exhaussement est le prolongement de la cale de Beg-Meil où les embarquements à certaines heures de marée et par certains vents sont absolument impossibles même avec un canot ou un plate, si bien qu'on est obligé de porter des passagers à dos d'homme, ce qui n'est pas toujours du goût des voyageurs et peut causer des accidents.

1912

La nécessité de voir s'établir une station de monte sur la commune.

Louis Hémon, sénateur du Finistère, transmet au ministre de l'agriculture, le voeu déposé sur le bureau du conseil général est que l'assemblée départementale a adopté dans sa séance du 11 septembre 1912, en vue d'obtenir la création d'une station de monte à Fouesnant. Le conseil municipal de Fouesnant, réuni le 24 novembre sous la présidence de Corentin Kéroulin, décide, faute de construction neuve, allouée à M. Parquer, propriétaire de l'hôtel de l'Arvor, les logements du palefrenier et ce devant abritait les deux étalons affectés par le directeur des haras, provenant du dépôt des talons d'Hennebonttrois au cours de ce même conseil, le maire signe avec l'administration des domaines un acte pour la location en bail de 27 hardes de dunes situées à Beg-Meil.

1911

La société des canots automobiles bretons, reprend le service avec le bateau le ''BEG MEIL ''à partir du 1er août, avec 4 allers- retours par jour au prix de l’aller simple de 1fr. Le dimanche un départ supplémentaire de Concarneau à 7h45. Le prix est de 0,50 fr l’aller simple.
Dans le guide touristique Joanne de cette année il est précisé que l’été un bateau à vapeur assure la liaison Concaneau-Beg Meil et que le prix est variable.

1910

M Le Large Sollicite à nouveau une subvention (pour le transport par mer entre beg-Meil et Concarneau) au conseil général mais ses exigences diminuent avec un montant de l5oofrs, et ceci pour un service du ler juillet au 30 septembre, et un contrat de 5 années.
Lors de la séance du vendredi 2 septembre 1910, La commission des travaux émet un avis défavorable. Un débat animé s'engage alors. En voici quelques extraits sur les interventions de Mr Hémon, et Mr Goude :
M.Hémon regrette que la commission des travaux publics refuse une légère subvention à un service aussi important, aussi intéressant que celui des transports automobiles par mer de Concarneau à Beg-Meil. La compagnie d'Orléans elle-même, considérant l'intérêt général que présente ce service, n'a pas hésité à l'aider pécuniairement de subsides annuels...Il faut l'intervention du département pour que ce service soit bien et régulièrement fait. Actuellement, je ne me préoccupe pas du concessionnaire que j'ignore, mais des habitants qui ont besoin de communiquer de Beg-Meil à Concarneau et des étrangers, des touristes, qui sont une source de richesse pour notre région et auxquels il faut donner satisfaction....Le département en échange de la petite subvention que le concessionnaire demande, devra exiger des garanties pour un meilleur fonctionnement du service, tant au point de vue de la régularité et de la fréquence des départs.
M. Goude lui répond que  « puisque la compagnie a diminuée se: prétentions cela prouve bien qu'elle n'a pas besoin du concours du département....Elle touche quelque chose de la compagnie d'Orléans, cela doit lui suffire pour un service qui n'est assuré que du let juillet au 30 septembre....Je n'admets pas que l'on prenne de l'argent de la poche des contribuables pour la donner à des entreprises privées ».
M. Lancien, demande, lui aussi « nous devons avoir le droit d'examiner les comptes de la compagnie que nous subventionnons ».
M. Hémon confirme « J'ai pris moi-même le soin de spécifier que je demande au conseil général de ne donner son argent que contre toutes les garanties nécessaires ».
La demande de Mr Hémon est mise aux voix et adoptée par 29 voix contre 2.
Le service est assuré avec 4 allers-retours Concarneau-Beg-Meil par jour, pour un prix de 0,75Frs l'aller simple et un prix réduit de 0,50fr le dimanche.

Les hôtels et les villas du littoral

À cette époque, les hôtels construits sur la commune de Fouesnant sont nombreux. À Beg-Meil il existe le Grand hôtel proposant des installations hygiéniques de Le Meudec, le Grand hôtel des Dunes, l'hôtel de la Plage, l'hôtel de l'Océan, l'hôtel Fermont, Rl'hôtel Rousseau. À côté des infrastructures hôtelières, on peut noter les constructions de villas en bordure de mer. À Beg-Meil, on peut citer la villa "Les Ajoncs" qui a été construite vers 1910.

Mise en place du service téléphonique la station.

La station balnéaire de Beg-Meil sera pour sa part reliée au bourg de Fouesnant à la fin de l'année 1910, suite à une convention qui avait été établie le 23 juin 1906 entre l'État et le département du Finistère, pour l'établissement du réseau téléphonique départemental.

1909

M. Le Large devient le seul propriétaire du bateau le BEG-MEIL au mois de mai, et sollicite auprès du département une subvention de 4 à 5ooofrs, qui sera refusée, à la séance du 3 septembre au motif suivant « Qu'il serait dangereux pour le département de commencer à subventionner des lignes à fonctionnement intermittent qui sont exploitées pendant la saison estivale et qu'il s'agissait d'une question de principe dont on ne pourrait préciser les conséquences financières ».

L'exploitation de la ligne de Quimper Fouesnant par automobile.

Le 26 février, une convention est décidée à Quimper entre le préfet E. Allard et le concessionnaire Maurice Chanteclair, pour l'établissement d'un service public d'automobiles sur la ligne N°1, de Quimper gare à Bénodet, Fouesnant et Beg-Meil, sur une longueur de 31 km et fixes le prix des places comme suit :

Quimper gare Beg-Meil, 1,15 F

Quimper Epée Beg-Meil, 1,50 F

la société anonyme les transports automobiles bretons, constitué le 28 février à Quimper, se substitue àM.Chanteclair,pour l'exécution de la dite convention, qui concède à ces derniers un service public d'automobiles. La ligne N°1 a été régulièrement et définitivement mise en exploitation à la date du 1er janvier 1909 dans les conditions prévues et établies par la convention votée le 4 septembre 1908 par le conseil général.

1908

Les liaisons maritimes entre Concarneau et Beg-Meil par le vapeur l'Yvonne

M. Le Large a repris l'activité de transport Beg Meil Concarneau pour le compte des anciens propriétaires, et a réussi assez péniblement à organiser une bonne régularité, mais cela est insuffisant afin de réaliser des bénéfices, malgré une subvention de la compagnie d'Orléans.
En août Mr De La Bourdonnaye, avec le PLOUGASTEL , fait de la concurrence au BEGMEIL, mais il abandonne l'exploitation au bout de 20 jours.

Les horaire coïncident avec les départs et des arrivées des trains en gare de Concarneau. A cette époque, Fouesnant est à 16 heures de Paris par le chemin de fer, à 16 km de Quimper et à 564 km de Paris par la route.

Extrait d'une affiche  publicitaire pour les liaisons Concarneau Beg Meil éditée par le musée départemental de Kériolet

La protection des dunes de Beg-Meil à Mousterlin.

Le long du littoral à Mousterlin, Beg-Meil et Cap Coz, prêt de 200 ha de dunes appartenant à l'administration des domaines, servant de vaines pâtures, doivent est boisé, dans le but d'agrémenter le séjour des estivants est dans l'intérêt du développement de la station balnéaire de Beg-Meil. Le boisement d'une partie des dunes de Beg-Meil est entrepris au cours de l'année. Faut préciser que la dune de Beg-Meil avait été remise par le service des domaines à l'administration des eaux et forêts, le 20 juillet 1907.

Un nouveau projet de service public d'automobiles est proposé.

Un avant-projet de contrat pour l'établissement d'un service public d'automobiles sur trois chemins du département du Finistère est présenté à Olivier Roussin et Gardin de La Bourdonnaye. Le service public est organisé à partir du 1er juillet sur le chemin de grande communication N°34, de Quimper à Bénodet Fouesnant Beg-Meil, de Quimper à Bénodet (16 km), de Bénodet a Fouesnant par le Perguet (9 km), de Fouesnant a Beg-Meil (5 km). Une ligne d'embranchement pour Bénodet sera spécialement créée.

La navette sera réalisée à l'aide de l'autobus de la maison Dion Bouton. La durée de la concession, c'est à 10 ans, doit débuter à partir du 1er juillet et prendra fin le 1er juillet 1918.la concession et la subvention pourront être prolongée d'année en année par tacite reconduction, pour une nouvelle période de cinq ans, soit jusqu'au 1er juillet 1923. Un service provisoire débute le samedi 18 juillet le prolonge jusqu'aux 31 juillet, à raison de de voyage aller et retour. Pendant cette durée, 232 voyageurs ont emprunté la ligne de Quimper au nord, 912 personnes de Quimper Beg-Meil, 81 personnes de Fouesnant Beg-Meil, 144 de Fouesnant à Bénodet et 239 de Bénodet a Beg-Meil.

La lutte contre l'extraction du sable sur le littoral.

Le 10 septembre, Alexis Tocquet, préposé aux douane et François Robert, brigadier des douanes à Fouesnant dresse un procès-verbal concernant un enlèvement illicite de sable sur le littoral de Fouesnant, sans autorisation, à 1 h 15 du soir, par cinq charrettes vides munies de pelles et autres matériels montant le bourg de Fouesnant et se rendant à la grève prendre du sable jusqu'à Bot Conan. Arrivés à 2 h 30, nous avons trouvé à 400 m environ du littoral, trois charrettes chargées de sable à ladite grève, deux autres qui se disposaient à la quitter, les charrettes attelées de trois à quatre chevaux chacune.

La pétition de Cornic pour obtenir la concession du domaine public maritime entre Mousterlin et Beg-Meil.

Le 16 octobre, Cornic, aubergiste, négociant en phosphates, poteaux de mines, domicilié à Ludugris en Penhars, sollicite le préfet pour pouvoir obtenir la concession définitive de terrain d'une superficie de 170 ha dépendant du domaine public maritime, situé à l'anse de Kermaout et le côté ouest de la pointe de Mousterlin, l'autre entre la limite est de ces pointes et le village de Kerlosquen. Cette proposition provoque l'hostilité des riverains. Le préfet du Finistère décidera de rejeter la demande...

La desserte de la ligne automobile Quimper, Fouesnant et Beg-Meil.

Le vendredi 20 octobre, Maurice Chanteclair remet le projet de convention, pour l'établissement d'un service public d'automobiles, en conformité de la décision prise par le conseil général le 4 septembre 1908. Il obtient du département du Finistère de la concession, au moyen de voitures automobiles, du transport des voyageurs et des marchandises légères, sur la ligne Quimper, Fouesnant et Beg-Meil. La desserte de la ligne sera réalisée au moyen d'un omnibus de Dion Bouton, de type vapeur, pouvant accueillir 20 passagers dont 16 à l'intérieur et quatre sur la plate-forme arrière.

1907

1907, le guide touristique édité par Trémeur et Hamon, éditeurs à Rennes, indique que la liaison entre Concarneau et Beg-Meil est assuré par un bateau à vapeur du 15 juin au l 5 octobre. Le trajet dure 20 à 30 minutes. Les prix sont de l F. et 0,75 F., 1,50 F. et 1. F. l'aller-retour. Les départs ont lieu de Concarneau à 8h30, 11h, 2h et 5h. Les départs de Beg-Meil à 9h, 1h, 3h, et 6h.

le transport automobile.

Suite à l'abandon de l'exploitation du système "Renard", le 23 août, le conseil général instaure un concours entre les personnes pouvant disposer de voitures automobiles pour organiser un service public de transport de voyageurs et de marchandises sur le grand chemin de grande communication du numéro 34, entre Quimper, Fouesnant et Beg-Meil, avec un embranchement à Bénodet.

La longueur du parcours à des dire est de 26 km. Le service doit fonctionner toute l'année hormis le secteur de Fouesnant a Beg-Meil (5 km), qui sera interrompue en dehors des mois de juin, juillet, à août et septembre. Le conseil général vote une subvention annuelle de 20 200 F, suite à l'impossibilité d'organiser le service public par crainte automobile par Paul Renard. La ligne de Quimper à Bénodet, Fouesnant et Beg-Meil sera desservi par deux voitures à voyageurs de 11 places chacune effectuant trois au voyage aller et retour de Quimper a Beg-Meil du 15 juin au 15 octobre, quatre voyages chaque jour et le reste de l'année, deux voitures chaque jour dans chaque sens. Le parcours de Beg-Meil Fouesnant sera supprimé hors saison.

1906

1905-1907 Mrs LeMarié, La Caze et  De Marcen ont repris l’activité de transport entre beg-Meil et Concarneau avec un nouveau bateau le BEG-MEIL, ce service ne leur a jamais laissé de bénéfices.

L'intérêt porté en faveur du « train Renard ».

Le département du Finistère passe une convention avec le commandant Renard le 9 avril, pour assurer un service de transport public sur le chemin de grande communication N°34, à partir du 9 juillet prochain par un train automobile, entre Quimper Beg-Meil Bénodet avec un embranchement sur Bénodet. L'exploitation de la ligne est prévue pour une durée de cinq ans. La convention stipule, que pendant l'été, il correspond à la période de la saison balnéaire, trois trains par jour feront la liaison dans chaque sens. En hiver, le service prévoit la suppression du parcours entre Fouesnant et Beg-Meil, le maintien d'un train par jour en chaque sens entre Bénodet et la bifurcation près de Pleuven, les établissements de deux trains par jour en chaque sens entre Quimper et Fouesnant. Le parcours de Quimper a Fouesnant et Beg-Meil avec embranchement sur Bénodet a une longueur de 21 km sur la ligne principale et 5 km sur l'embranchement.

Louis Hémon signale, lors de la séance du conseil général du mardi 24 avril, que les trains automobiles du système Renard appelés à rendre de très précieux services seraient à brève échéance mit en mouvement sur les points suivants : Quimper Beg-Meil et à Bénodet. Pour le préfet, le parcours de Quimper Beg-Meil et à Bénodet paraît particulièrement propice à cette expérience par suite de la densité de la population, du mouvement quotidien des voyageurs, cultivateurs, marins, touristes qui fréquentent sans cesse cette route. Il est même permis d'espérer que non seulement l'établissement du futur train Renard sur ce parcours ne serait pas une charge mais une source de bénéfices.

Les dunes de Beg-Meil.

Le 12 septembre, le débordement des dunes de Beg-Meil, en vue de la remise à faire au service des domaines, et réalisée par Jean-François Clorennec, greffier de la justice de paix du canton de Fouesnant. Il se déplace aux "sables blancs", portée au plan cadastral sous le numéro 706L, d'une superficie de 12 ha, 26 ares et 31 centiares.

Les dunes sont bornées au nord par le chemin vicinal numéro 2, sur une longueur de 1060 m et par les terres appartenant à MM. Rousseau etBertholom, sur 200 m ; allait, par le terrain indépendant du sémaphore établi en 1876, sur 90 mets de longueur ; au sud et sud-ouest, par la mer et par une dune de sable à l'envers Mousterlin, sur 1380 m. Les "sables de Beg-Meil " Sont portés au cadastre comme appartenant au domaine de l'État. Mais de cette contenance, il y a de déduire : 1°-le sol du chemin vicinal N°2, soit 84 ares. 2°- Le chemin d'accès à la guérite du câble télégraphique de Penfret, chemin de ronde et emplacement de la guérite, soit 17,70 ares. 3°- la propriété privée numéro 706, occupé actuellement par M. Charles Ferdinand Le Boucq, avocat à la cour d'appel de Paris, qu'il a acquise de Yves Conan, domicilié à Kerlosquen, en septembre 1904, d'une superficie de 31,04 ares. Aussi, le domaine de l'État ne ferait remise à l'administration des eaux et forêts que d'une contenance de 10 ha 27 ares et huit centiares, évalué à 1027,23 F.

 

1905

Le bateau laBERCEUSE sera vendue aux enchères publiques au début de l’année et adjugée à M Quellenec de Concarneau pour une somme de 2050 frs alors que la construction en avait coûtée 18 000 frs.

Aux alentours de 1905, un premier omnibus de " Dion-Bouton "commença à s’imposer sur le trajet Quimper-Fouesnant-Beg-Meil. Cochers et chauffeurs avaient leur quartier général chez Jean Perru, qu’ils nommèrent Président de leur Corporation ; il tenait un café qui prit de l’extension et s’appela après 1914 " l’Hôtel Perru ". Son propriétaire jouissait d’une grande popularité, et on l’appelait toujours " Le Président ".

L’hôtel Perru est devenu après la première guerre mondiale la propriété de Mr. Bourgeois.

L'influence de la société républicaine d'éducation populaire.

La société républicaine d'éducation populaire autorisée par un arrêté préfectoral signé le 12 avril 1905, est présidé par Marius Justin Orséri domicilié "villa Delecta" à Beg-Meil. Elle diffuse du matériel scolaire des cartes des tableaux d'histoire naturelle, des méthodes de lecture aux écoles communales. Ainsi au cours de l'année, de bibliothèques circulant sont présentes dans le canton de Fouesnant. En 1906, il y en aura 13, proposant au total, 229 volumes.

Le transport automobile et l'expérience du "train Renard"

Au décès du colonel Paul Renard, ancien élève de l'école polytechnique, inventeur du "train Renard", connu à travers le monde pour ses travaux dans le domaine de l'aviation, son frère Charles, colonel du génie reprend en main le projet laissé en suspens. Il décide de fonder une société des trains Renard SA à Paris. Il décide de présenter aux membres du conseil général du Finistère, le projet de son défunt frère...le train "Renard" consiste en un convoi automobile comprenant une locomotive marchant au pétrole entraînant de trois voitures de 20 à 30 places reliées entre elles, qui va à une vitesse de 15 km/h.

Le 20 décembre, le conseil général ordonne exploitation de la ville de Quimper Bénodet pour une durée de cinq ans. Le tracé retenu de la ligue Quimper Bénodet pour mener l'expérience, passe par Locmaria, Kerogan, Lesquidic, Kervénos, Pleuven, Fouesnant, Kerlosquen, Beg-Meil.

1900

Mrs Cabourdin et Fermont reprennent la liaison maritime Beg-Meil Concarneau avec le vapeur la BERCEUSE et ont une subvention de la compagnie d'Orléans mais au début le service est irrégulier, ceci en raison d'absence de direction . Mr Le Meudec  remplace Mr Fermont au coté de Mr Cabourdin. Le service sera assure' jusqu'au 1904 et avec plus de régularité.

1899

Construction du château de Bot-Conan par l'architecte Paul Lagrave. Il appartenait au docteur Guyon au début du 20e siècle.

C'est André BENAC qui vit venir à Beg-Meil le Docteur Guyon , médecin du Tsar de Russie, qui acquit le domaine de Bot-Conan et y construisit le château que nous connaissons actuellement.

Extrait du livre HISTOIRE DE FOUESNANT de Jean Kernéis paru en 1908.

" Valeur du sol. ...une propriété de 21 Ha. 27 a. 69 centiaires a été vendue 126.000 francs en 1898. Et déjà les modetes et primitifs bâtiments de cette ferme se voient remplacés par un château style Louis XIII où l'ardoise bleue et grise fera vite oublier la petite chaumière qu'habitaient les anciens propriétaires de Bot-Conan.

Bot-Conan ! Ces deux mots ne signifieraient-ils pas "Sceptre du chef !" (I).

Dans l'affirmative, nous ajouterons que jamais nom ne put mieux convenir à la jolie propriété qui est aujourd'hui celle du savant et distingué M. le professeur Guyon, membre de l'institut.

(I) Bot, veut dire branche; Conan signifie chef, d'où branche du chef , sceptre du chef.

A la fin de la Saison le bateau LE LENA faisant la traversée Beg-Meil Concarneau est vendu aux enchères publiques et adjugé à Mr Trousset de Brest pour la somme de 1300 frs.

1898

En 1898 le lorientais Henri Maidou fondait l’Hôtel des Dunes

Quelques années plus tard, une hôtelière de Fouesnant, Mme. Clorennec, faisait construire l’Hôtel de l’Océan, en avant de l’Hôtel de la Plage. L’Hôtel de l’Océan n’est autre que l’annexe de l’Hôtel des Dunes et du Grand Hôtel.

La société de transport entre beg Meil et Concarneau de M Deyrolle est remontée en actions avec un capital de 25 000 frs et utilise le bateau à vapeur le LENA.

1897

1897 M Deyrolle reprend le service de transport entre Beg-Meil et Concarneau toujours avec le vapeur la LENA et Pascal Lozivit comme patron.

1896

La protestation des propriétaires riverains de Beg-Meil

Le 10 avril, les propriétaires riverains de Beg-Meil, parmi lesquels figurent Louis Jan, propriétaire au Vorlen ; Armand Piedallu, propriétaire de la villa "Kertordu" ; Emile Georges, propriétaire à Kerlosquen ; Cabourdin, propriétaire à Beg-Meil, Yves Rousseau, propriétaire à Kerolland... à qui, l'administration des Domaines louera en novembre 1898, 3,41 ares de dune, au prix de 5,50 francs par an... adressent une pétition au président du conseil général du Finistère, pour protester contre le projet de réfection du chemin venant de l'hôtel Fermont pour aller au sémaphore de Beg-Meil... A 150 mètres environ de la ferme de Kerolland, en allant vers le sémaphore de Beg-Meil, un chemin projeté s'amorcerait et s'enfoncerait vers le sud-est dans les terres cultivées, dont l'acquisition nécessiterait l'intervention du jury d'expropriation, auquel il serait difficile d'en prouver l'utilité publique. Ce chemin aboutirait à un sentier en mauvais état fort étroit et qu'il serait dispendieux d'élargir dans des proportions convenables. Ce tracé donnerait à son point d'amorce et à son débouché, deux courbes difficiles, tandis que l'ancien chemin ne présente qu'une courbe naturelle. Les terres traversées seraient des terres cultivées, de beaux vergers coupés dès lors de la façon la plus bizarre et dont l'expropriation coûterait fort cher à la commune de Fouesnant. L'utilité de cette réfection n'apparaît aux yeux de personne. L'ancien chemin dessert à l'ouest sur son parcours, des terres dont il est la seule voie d'accès et qui est aussi la voie naturelle ouverte aux cultivateurs se rendant aux Dunes, pour y recueillir le goémon. Il faudrait donc dire que les intérêts des agriculteurs seraient sacrifiés aux intérêts des villas...

L'adjudication des travaux de la cale de Beg-Meil

Le 27 juin, l'adjudication des travaux de la cale de Beg-Meil a lieu à 2 heures de l'après_midi, dans la salle ordinaire des adujudications de la préfecture à Quimper. Emile Caillot, domicilié à Fouesnant, emporte la marché pour une valeur de 5 056,86 francs. La réception provisoire des travaux de la cale à la pointe de Beg-Meil se déroule le 31 décembre 1896, par Caillot fils, entrepreneur à Quimper, excécutés pour un montant de 3 093,20 francs.

1895

André Bénac qui fit venir Marcel Proust à Beg-Meil, en septembre, octobre 1895 à l'hôtel Fermont. La famille Bénac , était de très anciens amis avec les parents de Marcel Proust, et l'inciter à y séjourner. Il logea à l'hôtel Rousseau et à la villa Keraël chez Bénac, avec son ami Rénaldo Hann.

M. Sevrain de la famille Duppont, crée la « nouvelle compagnie de navigation de Concarneau » et avec l'aide de la compagnie de chemin de fer d'Orléans (M. Bénac est l'un des actionnaires de la compagnie) et qui promet de créer des trains « de plaisir » en nombre suffisant pendant toute la durée de l'été, relance cette ligne et rachète à Paris, un bateau qui assurait la navigation de plaisance sur la Seine, le LENA. Pascal Lozivit « P 'fit Lolo » dit le pilote en est le capitaine. Ce bateau comporte 2 classes et fait la traversée en 20 à 25 minutes.
Le 7 juin 1895 a lieu l'inauguration de la nouvelle ligne. Tout le gratin est là, au départ de Concarneau à 11 heures, puis déjeuner à Beg-Meil où les hôteliers avaient connecté les meilleures recettes (homards à « l 'Américaine », rougets maître d'hôtel, crevettes, filets d'anchois, tripes à la broche, pommes nouvelles, salade et desserts variés.) après une sieste bien méritée retour à Concarneau, avec l'aubade de la musique scolaire au départ de Beg-Meil.

Dans le guide touristique des « bains de mer » de 1895 il nous indique qu'il y a 4 départs par jour entre Concarneau et Beg-Meil, par le vapeur pour l fr. l'aller-retour.

Toile du 12 août 1895

L'arrivée de personnalités à Beg-Meil

Vers le 6 septembre, sur les recommandations d'André Bénac, Marcel Proust (1871-1922), l'auteur des Plaisirs et les Jours (1896), A la recherche du temps perdu : du côté de chez Swann (1913) et son ami musicien et compositeur Reynaldo Hahn (1875-1947), directeur de l'Opéra, membre de l'Académie française... en compagnie de Rosine Bernard, mieux connue sous le nom de Sarah Bernhardt (1844-1923), tragédienne française mondialement reconnue, séjournent à Beg-Meil.

Ils s'installent dans un premier temps à la pension Rousseau (Hôtel de la Plage), située à proximité de la cale et, dans un second temps, au Grand Hôtel. Là, ils reçoivent la visite de Georges Clairin (1843-1920), peintre, décorateur et portraitiste. Il réalisa notamment plusieurs panneaux de l'Opéra de Paris... Proust, en convalescence pour un asthme nerveux, compte tirer profit de l'air iodé de la mer pour se refaire une santé. Il commence à écrire la première partie de Jean Santeuil. Au coeur de son ouvrage, qui ne sera d'ailleurs publié qu'en 1954, on peut retrouver des noms de lieu, des personnages locaux, ainsi qu'une description de la salle à manger du Grand Hôtel de Beg-Meil. Le 25 octobre, Marcel Proust achève son séjour à Beg-Meil. Il est le dernier pensionnaire du Grand Hôtel.

Dans les années qui suivront, de nombreuses autres personnalités fréquenteront la petite station balnéaire : le poète François Coppée (1842-1908), membre de l'Académie française ; l'homme politique Aristide Briand (1862-1932) ; l'avocat et homme politique René Viviani (1863-1925) ; l'homme politique, Georges Clemenceau (1841-1929), surnommé le "Tigre" ; l'un des pionniers de l'aviation française, Hubert Latham (1883-1918) ; la famille du capitaine Alfred Dreyfus (1859-1935), lors de son procès en révision à Rennes...

La nomination de deux nouvelles institutrices au Quinquis

Le 4 octobre, le préfet, sur la proposition de l'inspecteur d'académie, nomme Mme Virginie Lenglet née Mélou, née le 19 février 1866 à Carhaix, institutrice à l'école publique du Quinquis à Fouesnant, institutrice publique à Saint-Jean-Trolimon. Clémence Alexandre née Le Nogré, née le 20 octobre 1861 à Pleyben, institutrice-adjointe à Ergué-Gabéric, est nommée institutrice publique pour s'occuper de la 5e classe à l'école du Quinquis à Fouesnant, à la place de Madame Lenglet.

La physionomie de Beg-Meil

A cette époque, la station balnéaire de Beg-Meil qui abritait autrefois une presse à sardines, comprend uniquement six propriétés appartenant à des notablités ou commerçants de Quimper : Cabourdin, Joseph Orséri, président du tribunal de commerce de Quimper, conseiller municipal de Fouesnant, Gaonac'h, marchand de tissus rue Kéréon à Quimper, Le Bihan, industriel, Bénac, conseiller général du canton de Fouesnant, Pennaneac'h, Piedallu...

Au sein de la bourgeoisie d'affaire établie à Beg-Meil, on note la présence de Durand, chapelier rue du Chapeau Rouge à Quimper ; les industriels Bolloré ; Le Berre, négociant ; Caudrelier ; Prosper Le Guettée et Charles Le Meudec, propriétaires de l'Hôtel des Dunes et du Grand Hôtel à Beg-Meil ; Coutanceau, demeurant 7 rue Sainte-Anne à Paris ; Joseph Gortebeck, propriétaire à Kerhour ; Lucien Bérendorf ; G.Harly ; Lévénès, 11 rue de Pont-L'Abbé à Quimper. Au Cap-Coz, le général Julien ; Camard...

A côté des maisons particulières figurent deux hôtels : T'Hôtel des Bains de Mer" et T'Hôtel Rousseau", qui prendra ensuite le nom d"'Hôtel de la Plage", construit en 1894 par Pierre Rousseau, surnommé "Per ar Vur" (Pierre du Mur), sur l'emplacement du manoir du Mur, derrière "Le Grand Hôtel".

L'établissement, agrandi en 1896, prendra l'appellation d"'Hôtel de la Plage". Enfin, un troisième hôtel sera construit en 1898 à proximité du sémaphore de Beg-Meil, par Henri Maidon, maître d'hôtel originaire de Lorient. Il l'appellera "Le Grand Hôtel des Dunes"...

1893

Le changement d'emplacement de la cale de Beg-Meil

Le 27 mai,, une décision ministérielle approuve le changement d'emplacement de la cale prévue à la pointe de Beg-Meil, Port-Guénolé, sur un banc de rochers servant de point d'accostage, de direction ouest-est.

1892

La construction d'une cale à la pointe de Beg-Meil revendiquée

Le 22 juin, l'ingénieur ordinaire des Ponts et Chaussées à Quimper, Pigeaud, informe sa hiérarchie qu'un certain nombre de propriétaires de Beg-Meil ont demandé la construction d'une cale dans le but de créer un point d'accostage pour les bateaux de pêche qui fréquentent cette partie de la baie de La Forêt et de favoriser les relations par mer qui existent l'été entre Concarneau et la station balnéaire de Beg-Meil. La pointe de Beg¬Meil est située sur le littoral de Fouesnant à l'extrémité sud-ouest de la baie de La Forêt. Elle forme comme une jetée naturelle, qui par les tempêtes d'ouest de sud-ouest donne un abri précieux aux bateaux de pêche surpris dans son voisinage. Il y a même aux dires de quelques marins moins de ressac près de la pointe de Beg-Meil que plus loin aufond de la baie où l'abri semblerait mieux assuré. Aussi y aurait-il un certain intérêt à l'établissement sur cet endroit d'une cale débarcadère pour permettre aux marins de descendre plus facilement à terre et de sy ravitailler. D'autre part, la pointe de Beg-Meil est depuis quelques années un point assez fréquenté pendant l'été. Plusieurs maisons sy sont construites et un certain nombre de familles y passent toute la belle saison. En outre, elle est devenue un centre d'attraction pour de nombreux touristes et son succès semble devoir s'accentuer encore davantage. Cette année la Compagnie des Chemins de fer d'Orléans a même subventionné un petit bateau à vapeur pour faire un service régulier entre Concarneau et Beg-Meil et faciliter à ses voyageurs l'accès de ce point du littoral. C'est en effet par Concarneau qu'il est le plus facile d'accéder à Beg-Meil et malgré les inconvénients et les sujétions des transports par mer, c'est par Concarneau que se fait tout le mouvement des voyageurs et tous les approvisonnements. Aussi la principale utilité d'une cale débarcadère serait-elle de faciliter l'accostage des bateaux à vapeur et des autres bateaux qui pendant l'été circulent entre Beg-Meil et Concarneau. Ce travail présente donc un certain caractère d'intérêt général, mais il intéresse encore plus directement les propriétaires de Beg-Meil, la Compagnie d'Orléans et les commerçants de Concarneau et nous avions été d'avis de ne pas poursuivre l'instruction de l'affaire avant de s'être assuré du concours des intéressés. Depuis cette époque, des listes de souscription ont été mises en circulation. Elles s'élèvent actuellement à 1 285 francs. De plus, la Compagnie d'Orléans a promis une somme de 500 francs et dans sa session d'avril dernier, le conseil général du Finistère a voté une subvention de 300 francs. L'emplacement de la cale a été choisi en accord avec les principaux intéressés, à l'extrémité sud de la plage qui se trouve devant l'hôtel Fermont et à l'extrémité du chemin vicinal de Fouesnant à Beg-Meil. La pente de la grève est assez faible en cet endroit et conduit à donner une très grande longueur à l'ouvrage. Nous lui avons donné un assez fort relief, l,50m au minimum, de façon que la chaloupe à vapeur faisant le service de Concarneau y puisse accoster directement. Nous avons cru aussi devoir la prolonger jusqu'à la laisse des basses mers d'équinoxe, de manière à la rendre accostable à peu près en tout temps. A la partie supérieure, nous avons cherché à utiliser un banc de rochers qui s'avance sur la grève dans la direction de la cale. Il ny aura qu'un travail d'aménagement à lui faire subir. Pour relier ce rocher à la terre, il eut été désirable de pénétrer dans la propriété voisine pour y établir un petit chemin d'accès. Mais nous n'avons pas été assez heureux pour obtenir une cession gratuite ni même une promesse de vente du propriétaire et pour éviter de recourir aux formalités d'expropriation, nous avons dû prévoir un accès à travers la petite crique qui est à l'extrémité sud de la plage. Le coût des travaux à réaliser est estimé à 7 000 francs.

Le projet de construction d'une cale à Beg-Meil soumis à une commission nautique

Le 3 août, le projet de construction d'une cale à l'extrémité sud de la plage de Beg-Meil est approuvé par le ministre des Travaux publics. Le projet avait été préalablement soumis à l'examen d'une commission nautique réunie le lundi 12 septembre 1892, à 1 heure de l'après-midi, à l'emplacement de la cale projetée, sous la présidence de Boisviel, commissaire de l'Inscription maritime, assisté de René Sauban père, pilote de Concarneau, Barbier, maître au cabotage à Concarneau, Jean Duot, marin à La Forêt, Jean-Marie Baccon, marin à La Forêt, Victor Marzin.Tnarin à La Forêt et Pigeaud, ingénieur des.Pontset Chaussées à Quimper. La commission se transportera ensuite dans l'une des salles de la mairie de Fouesnant pour délibérer.

Le chemin d'accès à la cale de Beg-Meil

Le 10 novembre, le conseil municipal demande le classement, dans la vicinalité communale, de la voie d'accès à la cale de Beg-Meil. Un projet définitif des travaux à réaliser sera présenté lorsque la voie d'accès reliant la cale au chemin vicinal n° 4 de Fouesnant aura été classée dans la voirie vicinale. A cet effet, l'utilité publique doit être prononcée par la commission départementale du Finistère qui permet l'expropriation, suivant les formes déterminées par la loi du 21 mai 1836.

1891

Année de la création de « Les compagnies de vapeurs de beg-Meil » par M Bénac, maître de requêtes au conseil d’état et propriétaire à Beg-Meil, associé à d’autres investisseurs. Ils affrètent le DRAGON pour le mois de juillet. Ils font correspondre les horaires des bateaux avec les horaires des trains. Mais l'affaire n'est pas très rentable et il est mis un terme à cette liaison maritime.
Ils créent un service de voitures entre Fouesnant et Beg-Meil.
Dans le guide touristique Conty de 1895 il n'est d'ailleurs pas fait mention de liaison maritime entre Concarneau et Beg-Meil, cette publication datant d'avant l'été de la reprise de la liaison.

1892

Dans le chemin creux André Bénac fit construire la villa Keraël où il réside pendant la période estivale.

1887

André Bénac achète la ferme Kérangrimen à la famille Caradec (photo de gauche). Ce fut le début de la saga «Bénac » à Fouesnant. Le pays leur plaisait et ils firent d'autres acquisitions à Beg-Meil et Mousterlin.

1886

Vers 1886, Mr. Fermont, qui avait, acheté 2.500 F l’emplacement de la ferme du Penker, faisait construire un autre hôtel d’abord appelé, "Hôtel des Bains ", puis " Grand Hôtel ".

1884

Pierre Rousseau, dit " Per Vur " (Pierre, du mur) avait ouvert dans le vieux manoir du Mur une auberge avec table d’hôte. Il aménagea en 1884, à l’emplacement du manoir, un petit hôtel qu’il agrandit deux ans plus tard et qu’il appela " Hôtel de la Plage ". Le bâtiment fut ensuite la propriété de la famille Parker, descendante des Rousseau.