Classement du Village de vacances Renouveau de beg meil « labellisation patrimoine du XX ème siècle » |
Claude Renault |
L’association RENOUVEAU créée en 1954 sous la loi de 1901, par Pierre et Janine
LAINE, gérait 3 maisons familiales dans les Alpes. Elle recherchait des lieux d’accueil en
bord de mer et particulièrement en Bretagne.
Le conseil d’administration composé uniquement d’adhérents bénévoles très actifs,
avait des membres en Finistère. L’un d’eux, Jacques RIOUALLEC avait trouvé un hôtel
venant de cesser son activité à Loctudy. C’était la première implantation.
A cette même époque un hameau en ruine situé en presqu’île de Crozon avait été
acheté. Il servit longtemps de chantier rassemblant des volontaires Français et d’autres Pays.
Il fut entièrement remis en état. Avec son puits, son four à pain ses granges et les maisons
d’habitation recouvertes de chaume ou d’ardoises. La vie y était simple et communautaire la
cuisine prise en charge par roulement, les soirées de détente renforçaient les rencontres.
Un centre d’aide par le travail s’y installa ensuite.
Ces centres étaient toujours de type « maisons familiales de vacances ».
Le conseil d’administration et les adhérents bretons, toujours décidés à créer un
centre neuf répondant aux souhaits de ce que des familles peuvent espérer trouver en
vacances.
La formule « village de vacances » se concrétisait.
C’est à ces périodes que d’autres associations recherchaient des solutions nouvelles
pour répondre à une demande importante de vacances que beaucoup de familles n’avaient pas
eu la chance de connaître.
C’est Jean LE DUIGOU
avec Jacques RIOUALLEC
bretons et membres « très » actifs,
qui trouvèrent un terrain situé sur
la commune de Fouesnant au lieu
dit : |
Mesguinis, Coat Clevarec, Kerchan, Kérodé, Penfalut. Ce sont les propriétaires voisins qui
vendirent ou louèrent les lots à Renouveau.
Certains se souviennent des champs de blé et des pâtures entourant un ancien moulin à
vent « Moulin l’Aber » retrouvé sur des cartes très anciennes.
Le projet fut bien accueilli par le maire Louis LE CALVEZ. Les administrations
donnèrent assez rapidement les accords. Les services spécialisés ne firent aucun obstacle
trouvant ce projet novateur : par son architecture, sa nature et le lieu plutôt "délaissé" au fond
des marais.
Le projet commençant à être connu du public par la presse, soulevait une curiosité
importante. Il y eu ceux qui trouvait cela original, intéressant, répondant à des besoins
contemporains, « un plus » pour le pays, vers une découverte touristique, donc avec des
retombées économiques et d’autres qui contestaient, surtout choqués par cette architecture en
Bretagne.
L’association RENOUVEAU avait défini des critères précis pour cette création :
La règle des 3D : (Trois fonctions primordiales comme base)
Distraction, Délassement, Développement de la personne
Les objectifs visés pouvaient se résumer ainsi :
- Permettre à un grand nombre de familles françaises ne partant pas en vacances de
pouvoir réaliser ce rêve à des conditions financières acceptables, mettre à disposition un
hébergement bien équipé , sans luxe inutile, dépaysant pour oublier une vie quotidienne
difficile.
-Ces familles, surtout les mères de familles, pouvant se détendre. Leurs enfants étant
pris en charge par des animations spécialisées et encadrées. Ainsi libérées et rassurées, elles
pouvaient pratiquer des activités de loisirs, de découverte, culturelles, sportives adaptées à
tous, s’épanouir, enfin !
Le projet architectural fut confié à Henri MOUETTE de Marcoussis, François
L’OLLIVIER de Pont l’Abbé, et au sculpteur Pierre SZEKELY.
« Pierre aimait bien Fouesnant, il y séjourna souvent. Né à Budapest le 11 juin 1923,
décédé à Paris en mars 2001. Il vint en France après des années mouvementées durant la
dernière guerre. Artiste surréaliste il réalise des oeuvres importantes comme le soleil bipède
sur la route de l’amitié internationale des sculptures très diverses. Il a mis au point en 1966
la taille du granit à la flamme, il intervenait à la carrière de la Clarté dans les Côtes
d’Armor. Il reçoit le grand prix de la biennale internationale des Arts de la Rue. En 1984 le
Président Mitterand lui rend visite dans son atelier et lui commande plusieurs sculptures,
dont une pour un cadeau à Menahem Begin qu’il visite en Israël ».
- Il y avait une volonté commune de ne pas copier « des blocs à loger » ou des « cabanes de vacances », mais d’imaginer des formes dépaysantes s’adaptant aux besoins de l’activité en s’intégrant à l’environnement naturel de l’époque.
La forme ronde a été choisie pour favoriser les rencontres.
L’accueil est une couronne qui s’ouvre vers les salons et les salles à manger.
Ce village invisible depuis
la mer, implanté sur le sable,
semble sortir de terre attiré vers la
lumière, comme pourrait l’être
une cité sous marine, les tubes
dressés vers le ciel aspirant l’air à
l’intérieur. Les vitres rondes
apportant la lumière comme des
hublots. Des tunnels reliant ces
bâtiments collectifs sans sortir. Le club enfants, isolé telle une île, est un anneau circulaire avec des ondulations rappelant des vagues. |
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Deux tours et la coupole centrale seuls éléments en étage symbolisant les phares ou des vigies.
Les logements pourraient être des caravanes rassemblées et accolées pour se retrouver faire connaissance, une raison de partir en vacances. Et si le séjour est agréable pourquoi ne pas poser ces « roulottes » les unes contre les autres afin de se retrouver une autre fois. |
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Les groupes pavillonnaires
portent des noms de fleurs
plantées dès le départ par Rémy
COUTIN, spécialiste de l’école
d’agriculture des Versailles. Il a
voulu mélanger les plantes du
pays avec celles venues d’ailleurs,
comme les hommes en vacances.
Certaines espèces devant les
fenêtres, sont dissuasives sans
toutefois être dangereuses
maintenant une intimité des
chambres, sans gêner l’entrée du
jour. |
Tous les logements ont une orientation favorisant les pièces à vivre vers le soleil. Les entrées sont opposées aux vents dominants.
Au plan technique il y a deux types de construction : l’un plutôt révolutionnaireà l’époque : le béton projeté sur des armatures métalliques, l’autre pour les logements : des éléments préfabriqués en béton banché réalisés en entreprise, livrés et assemblés sur place. Ce montage d’éléments terminés permettait une rapidité d’exécution.
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Ce sont des entreprises locales ou bretonnes qui ont mis au point et réalisé à une
rapidité impressionnante, tous ces travaux à une période plutôt agitée retardant la
livraison de matériaux.
Malgré cela les délais furent tenus grâce à la ténacité des membres actifs et le
personnel embauché localement.
Nous avons retrouvé les bulletins internes de l’association de 1968.
Notre vieil ami V. Cagan écrivait ces lignes : le 12 juillet 1968.
« ….Il pleut aujourd'hui, il pleut presque sans arrêt depuis des semaines. Le village de
vacances qui, le lendemain samedi 13 doit accueillir 300 personnes, est encore en chantier …… Pourquoi le cacher ? L'ouverture de Beg-Meil n'a pas été facile; elle était devenue, à
mesure que passaient les jours une véritable course contre la montre, ….. Dès avant mai, le
chantier avait du retard, et les événements n'ont évidemment rien arrangé. …Le 12 juillet, les
responsables sont inquiets. Le mauvais temps persiste et l'aspect extérieur du chantier ne
sera guère engageant pour les nouveaux arrivants….Le lendemain, le temps est toujours à la
pluie. Les familles arrivent et réagissent; à l'esthétique d'une part - on aime ou on n'aime pas,
mais en tout cas on est surpris, pour le moins même si l'on a vu les photos de la maquette - …….. Toutefois il est certain que, la première impression passée, la grande majorité des
familles on compris, au-delà des difficultés momentanées, ce que deviendrai ce village de
vacances dans son état définitif.
Vladimir a travaillé bénévolement avec d’autres adhérents pour terminer :
« une réalisation architecturale qui reçoit aujourd’hui une
reconnaissance : labellisation patrimoine du XXème siècle par la
DRAC. »
LE FONCTIONNEMENT
Il était prévu au départ une participation collective à certains travaux de restauration de
ménage. La vaisselle était prise en charge à tour de rôle, mais il y avait déjà les machines à
laver récentes.
· Le service en salle à manger assuré par du personnel. Au début l’entrée était unique,
déposée sur table. Ensuite un choix fut proposé en self. Chacun apportait sa boisson,
que l’on pouvait déposer dans un casier porte serviettes situé tout autour avec le nom
de l’appartement, pas de serrure, la vie communautaire commençant par les respect
des affaires personnelles des autres.
S’il le fallait, une aide était demandée aux volontaires pour préparer "un plus" au
menu, par exemple gratter les moules ou même ouvrir des huîtres, cela arrivait, il y eu plus de
500 couverts en 2 services. Chacun débarrasse la table la nettoie et remet le couvert pour les
suivants, toujours un signe d’accueil.
Les tables fixées au sol comme sur
un navire, sont éclairées par des
luminaires métalliques en forme de porte
voix comme ceux entre le pont et la salle
des machines. Le nombre de place assise
est de 7 ou 5, il est demandé de compléter les tables donc d’être invité ou de s’inviter. Les tables en 2 couronnes concentriques sont en vis-à-vis, toujours la recherche de la rencontre. Avant le premier service pour les adultes, il y a un service pour les enfants assistés par leurs parents, qui les accompagnent ensuite aux clubs pour des activités calmes ou une période de repos. |
Le bar est ouvert avant le repas et après, prendre un café avec les personnes avec qui
l’on vient de faire connaissance, est sympathique. Une terrasse à l’extérieur appelle au repos
et à la rencontre. Là encore l’on se sert au bar et l’on débarrasse les tables.
Tout cela n’est possible que si les locaux ont été prévus pour cette vie
communautaire.
Il y a 40 ans ce village était déjà très ouvert à l’extérieur, afin de rencontrer les voisins,
les habitants du pays. Les curieux venaient nombreux, bien informés par la presse.
Qu’il ait reçu quelques qualificatifs de visiteurs anonymes n’a rien d’étonnant.
Aujourd’hui l’on constate qu’un très grand nombre de Fouesnantais sont venus, ont utilisé, ont travaillé, ont collaboré à Renouveau BEG MEIL.
Le point 40 ans après :
Le système de la restauration n’a guère changé, il n’y a plus de participation au service
ni à la préparation, la réglementation en est en grande partie la cause.
Les autres services enfants sont identiques puisque les conditions d’hygiène du départ
correspondent encore aux normes actuelles.
Des locaux collectifs :
Leurs fonctions sont identiques.
En dehors des périodes d’accueil de vacances scolaires les locaux sont adaptables aux
groupes les plus divers : personnes dites du 3ème âge, groupes de jeunes, séminaires, classes de
mer.
Une architecture pour les loisirs
Pourquoi une architecture n’ayant rien à voir avec le style breton actuel ?
Voici ce que les promoteurs du projet pensaient en 1968.
« ….l’architecture du Village n'est nullement une fantaisie d'artiste libéré de toutes
contraintes, mais au contraire une réponse aux questions précises qui découlent d'un
programme minutieux. »
« ….L'architecture de vacances peut être une manière nouvelle et joyeuse de
rassembler les hommes.. ».
« L'architecture peut jouer un rôle essentiel dans l'ambiance de vacances puisque,
avec l'environnement, elle en constitue le cadre ».
« Réussir une telle architecture pour les vacances demande une action paradoxale:
d'une part éviter un décalage par rapport aux besoins actuels des utilisateurs afin qu'ils
vivent à l'aise dans ces nouveaux équipements, d'autre part provoquer un décalage par
rapport aux habitudes, aux styles conventionnels, aux solutions toutes faites et ceci en
projetant en quelque sorte leurs besoins et leurs solutions dans l'avenir. »
« L'architecture des ensembles de vacances, libérée de certaines contraintes et pensée
en fonction de critères inhabituels, peut devenir, à condition de placer certaines limites, une
architecture expérimentale qui servira toute l'architecture en général.
Orientation de recherches.
« Le monde change, il change de plus en plus vite. Jamais dans toute l'histoire une
telle rapidité de transformation n'avait été enregistrée.
« Nous sommes directement concernés par ce phénomène et nous avons tout intérêt à
considérer dans le temps l'importance des actes que nous posons actuellement en matière
d'équipement touristique : les équipements culturels, sportifs, distractifs nous les concevons
pour notre présent usage, mais dans dix, vingt, ou vingt-cinq ans, ils seront encore là, car à
cette époque, les capitaux empruntés pour les construire finiront tout juste d'être remboursés.
Dans trente ans et sans doute cinquante ans, ils subsisteront car les retards que nous
voyons croître se seront sans doute accrus. Dans trente ans, cinquante ans... étant donné la
rapidité accélérée des mutations, quelle sera alors la nature des besoins de loisirs et de
vacances ? ... »
« …C'est un des soucis majeurs de notre Association d'établir une perspective de ces
besoins et d'élaborer des hypothèses entre lesquelles nous ferons un choix. Il serait trop
difficile et trop long de développer ici le thème de nos recherches, mais nous pouvons les
résumer en quelques principes guides qui indiqueront nos orientations de travail…. »
Premier principe:
La réponse aux besoins de loisirs, de vacances futures sera d'abord une réponse
quantitative. Notre humanité est en croissance, nous le savons, de même que s'élève le niveau
de vie. Cela se traduira par une pression accrue des loisirs et des vacances de masse.
Si cette masse devient collectivité contraignante ou inorganique, la personne court
le danger de perdre ses propres valeurs.
Il est donc nécessaire :
- Utiliser les avantages du nombre, mais d'en éviter les inconvénients :
- Protéger la personne, mais lui offrir en même temps les possibilités d'exercer
librement les fonctions du loisir telles que nous les avons décrites.
Deuxième principe:
Un urbanisme, une architecture pour les vacances.
Les fonctions de l'architecture dans le loisir sont différentes des fonctions de
l'architecture dans la ville et dans l'habitat de tous les jours.
A situation nouvelle, principes nouveaux.
Une architecture pour la personne en vacances ou dans un temps de loisir s'établit à
partir des fonctions clefs :
HABITER - SE DELASSER - SE DIVERTIR - SE DEVELOPPER
rendues complémentaires par les CIRCULATIONS, c'est-à-dire, le contact avec la nature,
avec le monde.
Pour ceux qui vivent en permanence dans ce cadre, celui-ci doit répondre de plus aux
fonctions traditionnelles de l'architecture urbaine.
Troisième principe:
Diversité - Complémentarité.
La vie n'est pas née dans l'homogénéité et, comme la vie, une société n'atteint son plus
haut degré que dans la complexité. Donner toute leur ampleur aux fonctions du loisir
demande un haut degré d'organisation. De même que bâtir une cité de vacances nous oblige à
utiliser des éléments complémentaires qui formeront cette complexité, seule capable de
fournir des réponses diverses, adaptées aux besoins de la personne.
Il est indispensable de construire, à l'opposé d'équipements et d'hébergements d'un seul
type ou d'un seul caractère, des ensembles de vacances complexes, constitués d'éléments
hétérogènes susceptibles de fournir par complémentarité le meilleur support aux fonctions du
loisir.
Quatrième principe:
Harmonisation.
Si les éléments du complexe sont obligatoirement harmonisés entre eux pour que
s'établisse la complémentarité, cette harmonisation est de même nécessaire par rapport au lieu
d'implantation, à l'environnement, à la région. A ses propres valeurs, le complexe doit ajouter
celles du pays où il est situé. Il s'ouvre sur lui et à lui et constitue un facteur de
développement économique, social, culturel pour l'environnement.
Le complexe de vacances ne prend sa véritable signification que lorsqu'il
s'harmonise au développement du pays d'accueil.
Cinquième principe :
Une action prospective mais cependant réaliste.
Refuser de se figer dans la tradition ou dans la mode sans s’évader dans le rêve, voilà
des exigences bien difficiles à respecter et, cependant, impératives, car justifier ce qui ne peut être économiquement ou techniquement viable dans le présent en évoquant les besoins du
futur, c’est à la fois trahir le présent et l’avenir. D’autant que la seule accumulation de moyens
financiers ou de matériaux ne constitue pas en elle-même une solution aux problèmes posés,
pas plus que richesse n’est synonyme de beauté.
… respecter le passé mais retrouver les sources d’un génie créateur…
C’est par l’étude poussée au maximum, par le refus opposé aux idées toutes faites, à
la facilité et au factice, avec des moyens en rapport avec les services rendus et avec un
fonctionnement non assisté que l’on parviendra au but.
Il nous faut tenir compte des possibilités du présent sans aliéner les réponses aux
besoins du futur. Un projet sans liens avec les exigences du présent n’est pas viable pour
l’avenir, pas plus que ne l’est un projet fondé seulement sur les besoins passés ou présents.
« … mais plaçons au-dessus les édifices de l’art seul ! Dussions-nous faire contre nousmêmes
un effort assez difficile, il faut s’abstraire quelque peu des prestiges de la vie, et de la
jouissance immédiate. Ce qu’il y a de plus beau est nécessairement tyrannique… cette union
d’apparence fortuite de choses si différentes, tient à une nécessité admirable, qu’il est
presque impossible de penser dans toute sa profondeur… «
… La recherche architecturale suppose la recherche technique…
Les techniques.
A besoins nouveaux, techniques nouvelles, telle apparaît être la justification des
moyens employés pour la construction des grands volumes du Village de Vacances de BEG
MEIL. Pour la première fois en Europe, le béton n’a pas été coulé mais presque toujours
projeté. Sur de très minces trames métalliques le béton était lancé (une première opération
consistait en quelque sorte à boucher les mailles de la trame) puis, par couches successives, la
coquille était constituée. Cette recherche ainsi mise en application à BEG MEIL permettra
peut-être de trouver des solutions économiques aux problèmes de la construction en Europe
du moins pour les grands volumes bâtis. Mais la révolution technique que constitue le procédé
par son aspect économique se double d’une autre révolution : le béton sort des coffrages
rigides employés jusqu’ici, il devient matière de recouvrement, il s’assouplit pour prendre
toutes les formes que l’on souhaite, se prêtant ainsi à l’art du sculpteur ou de l’architecte.
Conclusion.
Nous n’avons pas la prétention de croire que cette expérience d’une architecture
nouvelle pour les loisirs ait donné réponse à tous les besoins auxquels nous avons fait allusion
dans ce texte. Il y aura d’autres réponses – meilleures peut-être et sûrement même – car elles
pourront s’appuyer sur nos essais. Nous sommes simplement des hommes. De bonne volonté
qui voulons témoigner à l’orée d’une civilisation différente que le souci de
l’épanouissement de la personne, corps et esprit, doit primer sur sa capacité de
consommation et affirmer que les loisirs constituent un temps exceptionnel dans cette
perspective du devenir de l’Homme.
... Mais notre témoignage n'est pas" technique » il est celui d'un devenir pour la Personne
Grand merci à : Andrée TOLLEC, Maurice LEGENDRE, Jean LE GOFF,
Martine YQUEL, ces fouesnantais pionniers du village. Merci également aux amis du siège
de RENOUVEAU pour leur aide de collecte d’archives et à Bruno LION directeur.
Ce document est dédié à ces visionnaires au service des hommes,
qui ont eu l’audace de réaliser un équipement de vacances toujours
d’actualité.
Le village de vacances de Beg Meil « RENOUVEAU » a
certainement participé à l’implantation d’un « certain tourisme »
en Pays fouesnantais..
Claude Renault
(directeur du village de 1976 à 1990)
Vue aérienne datant de 1974
L’ensemble du village est construit
Si la végétation a pris sa place l’urbanisation n’a pas beaucoup changé.